Nikolai Vassili Vladimir, Ystar parmis les Kamis

Prénom : Nikolaï
Nom : Vladimir
Pseudonyme : Le Titan des glaces

Nikolai Vassili Vladimir, Ystar parmis les Kamis Avaystar

Cycles : 27
Genre : Homme, un vrai!
Nationalité : Kami
Faction : Kamerlan (chef)
Statut social : Haute noblesse
Emploi : Ystar, Roi.

Description physique

Grand et massif, Nikolaï possède une carrure d'ours, comme beaucoup de Kamis, forgés au cour des années par le vent, le froid et la neige de Kamerlan. Seuls les forts vivent, et il en fait partie.
Ses longs cheveux gris, tressés comme le veut la coutume, tirent sur le blanc avec l'âge. Néanmoins, il ne porte pas la barbe comme nombre de ses sujets, ne voulant pas imiter son père.
De grands yeux d'or, héritage et signe de sa prestigieuse lignée servent de foyers à un regard perçant et impressionnant. L'Ystar possède de nombreux bijoux d'argent et d'or mais ne s'habille autrement pas différemment de son peuple, ceci afin de se rappeler constamment qu'il est au service de ce dernier. Malgré cette modestie, il a un gout immodéré pour les amples fourrures et le cuir d'animaux rares qu'il a lui même traqué, tué et qu'il porte ensuite en trophées.
La jeunesse se lit sur chacun de ses traits bien que son esprit ait le tranchant de celui d'un sage et selon les critères rustres du Nord, il est séduisant. De manière générale, Nikolaï est l'incarnation de la force royale, puissant et droit.

Description morale

-Elevé par son père pour être Ystar à son tour, Nikolaï a apprit à toujours donner le meilleur de lui même et à s'investir le plus possible dans la tache qui lui a été confié. Pour les Kamis, l'Ystar ne peut être un tyran. Le roi est au service de son peuple et il a la charge de protéger la Terre, la Famille, l'Ordre. C'est pour cela que se bat Nikolaï.
-Ayant unifié les clans par la force de ses bras et par sa ruse, il ne supporte pas les méthodes politiques de ses voisins qu'il voit comme des lâches et des hypocrites. Valheureux, brave, intègre, fier ; voilà comment on pourrait résumer le 13ème Ystar.
-Celui qui se fait appeler le Draksson (Fils de Dragon) ne trouve pour l'instant aucun obstacle sur sa route et réussit tout ce qu'il entreprend. Sa fierté pourrait bien se révéler la pire de ses faiblesses. Car l'orgueil d'un Kami est déjà grand, imaginez celui de leur Roi!
-Selon la croyance, Nikolaï serait le fruit de l'union du premier Ystar et de la Déesse Ibal qui aurait transmit sa force, sa puissance et sa fougue à la lignée. Et le dernier des Vladimir fait honneur à la croyance autant sur les champs de bataille qu'au lit, sa passion pour les femmes (et pas que disent certains) est célèbre dans tous les clans et les heureuses élues repensent souvent avec nostalgie aux moments passées à ses côtés.
-Passionné de musique, de chasse, de bonne chère, de combats, de femmes, de camaraderie, du respect de l'honneur et de la bière, il est en fait le pure produit de cette terre rude qu'est Kamerlan et qui produit des hommes plus durs que la pierre et plus chaleureux que le feu des dragons de leurs chansons.

Histoire

Nikolai Vassili Vladimir, Ystar parmis les Kamis Odin

Heaten Throne

Prologue

Le soleil se couchait lentement et paresseusement à l'horizon, loin, très loin à l'Ouest. Au delà de cette ligne, que pouvait il y avoir? Quels trésors? Quelle destinée extraordinaire pouvaient bien attendre les jeunes hommes en quête de gloire? Nikolaï l'ignorait.
Après avoir passé à peine 18 hivers, le jeune kami avait l'insupportable impression que le monde entier pesait de tout son poid sur ses épaules. Devenir Roi. Comment le pourrait aussi il aussi jeune? Il se sentait encore trop proche de l'enfance. Il se sentait trop fragile, trop ignorant pour cela.

Lorsque le vent vint percuter son visage et faire voler ses longs cheveux déjà gris, l'héritier des Vladimir ne put s'empêcher de penser à son propre père, le 12ème Ystar de Kamerlan. Ce dernier était une montagne, solide comme la Terre elle même, inébranlable. Et pourtant son esprit avait la vitesse et la liberté du vent du nord. Ce vent glacial, mordant mais amical et formateur lorsqu'on le comprenait.
Erik Vassili Vladimir était surement le meilleur père qu'un homme put se vanter d'avoir sur cette terre. Un modèle à tous les points de vue, un grand Roi, un mari aimant, un père exemplaire et un frère d'arme exceptionnel. Un grand homme qui resterait dans l'Histoire.

Nikolaï soupira de lassitude. Jamais il ne serait à la hauteur. Même en ayant été à la meilleur des écoles. En effet, jamais Erik Vladimir n'aurait laissé son fils à la charge d'un autre professeur que lui même. Il avait tout apprit à son enfant unique. Tout.
Les souvenirs envahirent l'esprit de Nikolaï...

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Un Homme, un Kami, un Roi

La montée de la montagne avait été un supplice. Du haut de ses 9 hivers, Nikolaï sentait que ses forces l'abandonnaient alors que seuls quelques pieds le séparaient du sommet. Cette montagne avait été appelée par les Kamis "Hakkeking", le pic des rois. Chaque prétendant au trône devait la connaître comme sa poche, en retenir chaque rocher, chaque plante, chaque crisaux de glace. Car cette terre était de fait à lui et cela lui apprenait à aimer la Terre autant que les Femmes.
Hakkeking était le plus sommet de la chaîne de montagne la plus au Nord de Kamerlan et son ascension, dangereuse. Pourtant Erik, le père de Nikolaï avait exigé de son fils qu'il s'y essaye. Une entreprise dangereuse, suicidaire si Erik lui même n'avait pas été là pour l'y aider. Mais les hommes du nord aiment le danger et le jeune garçon plus que tout.

Plus que quelques pieds et il y serait. Il aurait réussit cette épreuve à 9 cycles à peine. Un exploit, même aidé de son père. Il se hissa enfin sur le sommet, un cercle plat de 20 pieds environ. D'après la légende, c'est ici que Ibal se serait offerte au premier Ystar. Ce faisant, elle aurait transmit à la ligné royale et sacrée son pouvoir, sa puissance, sa fougue. Depuis ce temps, les Ystaris étaient considérés par leur peuple comme à moitié Divins. Erik l'y attendait déjà.

Il sourit longuement et se précipita vers son fils, le prenant dans ses bras et le pressant contre lui en riant à gorge déployée, de sa voix si forte et si réconfortante de père et de roi:

"Tu as réussit Nikolaï! Tu as fait ce que je n'ai pu faire qu'avec 5 cycles de plus derrière moi! Tu seras un grand Ystar! J'en suis sur!"

Il s'interrompit, voyant que l'enfant était secoué par tant d'émotion. Lui même semblait avoir les larmes aux yeux de fierté envers sa descendance. Sans ménagement, il plaça Nikolaï sur ses épaules et ouvrit grand les bras, embrassant tant l'ouest que l'est et s'écria:

"Vois, mon fils, mon sang! Tout ceci est à moi! Kamerlan, le joyau scintillant de la terre! Notre terre couverte de son manteau blanc est plus belle que n'importe quel pays au monde! Et lorsque je m'éteindrais, tout ceci sera à toi! Tout! Et même peut être plus. Si tu es un aussi grand roi que je le pense, tu feras de grandes choses."

Il tourna vers lui même, embrassant de ses bras les 4 point cardinaux, le soleil couchant, la lune se levant, la calotte glaciaire au nord et la grande plaine du sud. Tout cela donnait le tournis à Nikolaï. Tout cela pour lui? Et lorsque son père serait mort? Mais il ne mourrait jamais! Son père était immortel, pensait il à l'époque. Muni de la meilleure arme d'un enfant, l'innocence, il voyait son géniteur comme un titan, un dieu que les pires tempêtes ne ferait jamais chavirer.

"Nikolaï. La leçon d'aujourd'hui est la plus importante que je peux te donner. Mon père m'a dit la même chose, il y a 40 cycles et tu le répéteras à ton fils après toi. Il s'agit de comment devenir un véritable Ystar.
Tu vois, très loin dans les terres brunes, les rois sont brutaux, cruels. Ils gouvernent sans autre but que de se maintenir sur leur trône et de conquérir toujours plus. Le peuple y est opprimé, il doit se taire ou mourir. Ici, notre peuple est trop fier pour tolérer cela. L'Ystar n'est pas un roi du sud, mais des immenses terres du Nord. Connais tu le proverbe : "No man owns the North"? Il signifie que nous vivons sur une terre que nous ne contrôlons pas. Rappelle toi toujours ceci mon fils, la terre doit être respectée car nous ne sommes pas ses maîtres mais ses enfants.
Et de même, ton peuple pourrait se passer de toi. Oh bien sur, nous descendons du légendaire premier Ystar ; Harald. Mais les kamis pourraient vite l'oublier si tu te montres tyrannique. Les clans n'ont pas vocation a être dominé mais à être guidé. Sois juste, sage, attentif à chacun de tes sujets, autant le chef de la côte ouest que l'enfant du sud. Protège les, guide les, n'agit jamais pour ton intérêt, considère les tous comme ta famille et alors, tu seras un extraordinaire Ystar. Ce chemin n'est pas aisé mon fils mais il est le seul qui vaille la peine d’emprunter. Car lorsque tu vivras tes dernières heures, Ibal t'attendant patiemment dans son royaume, tu sauras que ta vie aura été utile."

Une torche passa devant lui, l'arrachant à ses souvenirs. Il avait toujours cherché à vivre comme son père lui avait enseigné. Vivre pour les autres et jamais il ne s'était posé de question sur sa capacité à être roi.
Mais maintenant que son père se trouvait sur le bucher funéraire, des pièces sur les yeux et sa grande épée accompagnée de son bouclier à ses côtés, Nikolaï n'était plus sur de rien. Depuis aussi loin qu'il se souvenait, la présence de Erik Vladimir avait toujours été une source de force, de courage. Il lui semblait alors que tout était sur le point de s'envoler.

Repliant sur lui son manteau de fourrure d'ours blanc, il se détourna du soleil couchant. Son père était au moins mort d'une belle manière. Une dernière chasse, un dernier combat que, malgré l'acharnement de la bête, il n'avait pas perdu. Il avait gagné sa place auprès de Ibal. Il la méritait.
Conscient que la cérémonie n'attendait plus que lui, Nikolaï brandit sa torche devant lui. Déjà, il percevait des larmes sur quelques visages, des pleurs étouffés et tous les visages étaient graves. Les hommes du Nord n'aiment pas pleurer les morts, ils préfèrent boire et chanter en leur honneur ; ce temps viendrait bien assez tôt. Après s'être raclé la gorge pour que sa voix gagne en clarté, le très jeune héritier Vladimir s'approcha du bucher et récita d'une voix qui tremblait sous l'émotion:

« L'homme couché ici est Erik Vladimir. Il fut Ystar, Kami, Mari et Père exemplaires et je lui rend hommage. Voyez cela, je vois mon père. Voyez cela, je vois ma mère et mes sœurs et mes frères. Voyez cela, je vois tous mes ancêtres qui sont assis et me regardent. Et voilà qu'ils l'appellent, et lui demandent de prendre place à leur côté dans le palais de Valhalla, là où les braves vivent à jamais… »

Le feu toucha le bois et l'épousa. Aussitôt il courut sur tout le bucher, y faisant naître de grandes flammes écarlates et or. Cette nuit brulait une ère entière pour Kamerlan. Cette nuit là, un grand homme allait rejoindre le lieu du repos éternel, la terre des braves.

Et en cette nuit naissait le 13ème Ystar de Kamerlan, Nikolaï Vassili Vladimir.

Marche vers le Trône

"Il est trop jeune!"
"Oui. Avec l'hiver qui approche, il nous faut quelqu'un de plus agé! De plus fort!"
"Il est l'héritier d'Erik! Vous l'oublieriez? Un repas en son honneur et vous tirez un trait sur sa volonté de voir son fils sur le trône?"
"Epargne nous tes belles paroles Olaf! Tu sais bien que Borrosif s'agite et regarde de plus en plus vers Kamerlan! En cas de guerre, il nous fait le meilleur Ystar possible."

Nikolaï regardait en silence l'assemblée des clans; Althing se déchirer à son propos. Il savait qu'il devait rester muet tant que les débats n'étaient pas achevés mais la perspéctive de se voir ravir le trône le déchirait. Une partie de lui même ne désirait pas être roi, avait peur de cette charge. Et cette voix de la lâcheté et de la paresse lui susurait sans cesse de laisser tout tomber, de vivre une vie banale et dénuée de tout destin mais de vivre confortablement.
L'autre partie de lui même lui adjurait de tenir, de s'emparer de ce qui était son héritage et son destin, d'être l'Ystar que Kamerlan attendait. Et cette voix là avait un timbre de courage, de force, elle était la voix de son père, de ses ancètres et peut être même d'Ibal.

"D'où tenez vous donc que Nikolaï serait trop jeune? Il a vu passé sufisamment d'hivers pour être un véritable homme! Il a monté l'Hakkeking à 9 cycles!"
"Mon fils le vaut à tous les points de vue!"
"ASSEZ!"

Tous sans exception se retournèrent vers la voix qui venait de réduire au silence toutes les autres. Ce silence total flottait à présent dans l'air froid de la nuit tandis que se leva le plus vieux chef de clan de tout Kamerlan.
Llanistar l'ancien, premier du nom. Un grand général et le chef de toute la côte ouest de Kamerlan. Une légende, considéré comme le plus vif esprit de toute la nation kami. Lentement, il se déplaça vers le centre de l'assemblée. A chacun de ses pas, son aura augmentait d'avantage et Nikolaï avait l'impression d'être captivé de le moindre de ses gestes. Une fois dressé fâce au feu de camp central, il leva les bras au ciel.

"L'homme qui s'en est allé cette nuit était un Ystar, descendant de Harald, haut roi et héros parmis les héros et choisit par Ibal elle même. De quel droit remettons nous en cause ce choix divin et ce sang élu? Nikolaï doit succéder à son père...La question est : Y est il prêt?"

Il se retourna lentement vers Nikolaî et le transperça de son regard de glace. Pas d'agressivité ni de colère mais une autorité et un charisme écrasants pour un jeune homme.

Nikolai Vassili Vladimir, Ystar parmis les Kamis Old_Viking_by_Utilikiltarian

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"Nikolaï Vassili Vladimir. Comprends tu que l'Althing te crois trop jeune pour assumer une telle fonction? Que proposes donc tu pour nous prouver que nous pouvons t'accorder notre confiance et te confier nos vies?"

Sans même y réfléchir, le jeune Vladimir répondit d'une voix grave en sortant sa lourde épée.
"Je terrasserais Frandrift à main nues. Je me donne 15 jours pour cela."
Des murmures étonnés parcoururent l'Althing. Frandrift était presque une légende dans Kamerlan et il avait inspiré nombre de chansons. C'était un Tigre Blanc qui vivrait très au nord. Une bête monstrueuse à laquelle auquel chasseur n'aurait résisté. Seul Llanistar n'était pas choqué par la proposition. Mieux : il souriait, son oeil brillant d'une lueur d'excitement et de complicité.
"Ainsi, Nikolaï, si tu reviens dans moins de 16 jours ici, avec la preuve que tu as terassé la bête Frandrift, l'Althing toute entière te proclamera Ystar de Kamerlan, à la suite de ton père. Da!"

Runes et Flammes

Encore deux jours. Deux jours et il devrait repartir.
Nikolaï soupira tout en s'alongeant auprés du feu. En comptant le voyage de retour, il devrair avoir accomplit la tâche le lendemain ou bien il lui faudrait attendre des années avant de pouvoir monter sur son trône.
Quelle folie pouvait bien l'avoir prit pour qu'il fasse une proposition aussi insensée? Frandrift était une légende de plusieurs siècles, il devait être mort depuis bien longtemps, malgré les racontars de certains chasseurs qui prétendaient l'avoir vu peu de temps auparavant.
Le jeune Kami n'arrivait plus à croire en son existence. Il s'était rendu, dés la fin des cérémonies en l'honneur de son père, vers le Nord afin de traquer sa proie. Mais après plus de dix jours de cet enfer blanc, l'espoir d'y déceler une trace, un croc, s'était évanouit. Nikolaï ne se sentait plus si sur de lui maintenant qu'il avait échoué à sa propre épreuve. Comment pourrait il supporter la comparaison avec son père? Il ne serait que le Eriksson, le fils du grand Ystar et il finirrait oublié, perdu dans les brumes du temps.
N'ayant pas sommeil, il se remit en position assise et chercha un peu de réconfort dans son paquetage. Il avait gardé une gourde pleine d'hydromel, sachant que cette chasse serait plus dure que toutes les précédentes. Prudemment, il la déboucha et commença à boire. La boisson chaude et mielleuse descendit lentement dans son corps et il commença à se sentir mieux. Alors, l'idée étrange lui prit de sortir son sac de runes. Même de son temps, seules les vieilles femmes croyaient au pouvoir divinatoire de ces lettres divines mais le contact des pierres dans sa main lui fit du bien. Elles lui rappelaient sa maison, les fourrures au sol et les armes de la famille fièrement accrochées aux murs blancs. Il ferma les yeux et les lâcha toutes sauf une. Il la tendit face au feu pour mieux voir le symbole inscrit dessus.

"Turisas. La force protectrice, la volonté inébranlable."

Une chanson lui revint alors en mémoire. Après une nouvelle gorgée d'hydromel, il commença à la chanter, d'abord prudemment puis avec de plus en plus de hardiesse et d'entrain.

A name uttered with fear
No smile, no tears
They'll crush your skull with a blow
And pile them in a row

The heart of Turisas was forged by four winds
In a smithy high up in the skies
On an anvil honour, with a hammer of blood
The Four Winds pounded

Kamerlan! North Land!
As the battle rages the dearest to you, you hold in your hand -
And stick in their lungs!

An iron gaze of a hawk
Out of sight they stalk
Their arrows cut the air an they fly
Death from the sky

Thunder in their eyes
A riding demise
Storming over the men on the field
Breaking their shield

Take this sign into your heart and be brave
Let it lead you to your glory or your grave
Today!

Hear me, my warriors
Soldiers from all the edges of the North
Let us join our forces
To an army, united

Four winds will guide us
The Heart of Turisas will lead our way
Our drums echo: Forward march
Our horns cry for victory!

Il se rappela où il avait entendu cela. La fête du sang, 6 cycles auparavant. Alors agé de 12 cycles à peine, un de moins que la tradition ne le veux, il avait terrassé tous ses adversaires. C'est ce jour là qu'il avait été promit au destin d'Ystar et que les oracles l'avait annoncé comme celui qui serait le plus grand roi depuis Harald. C'est ce jour là que ses parents, un an avant que sa mère ne soit emportée par l'hiver, lui avaient donné sa première épée et son premier bouclier. Alors gonflé d'orgueil, il avait commencé à prétendre pourfendre tous les étrangers du sud pour leur apprendre la vie.
Sa mère l'avait alors prit dans ses bras avant de lui dire de sa voix douce:
"Ce bouclier et cette épée, tu dois les utiliser pour protéger la vie. La guerre gratuite est la pire chose qu'un roi puisse faire. Elle est l'apanage des gens du sud qui n'ont pas à se battre avec l'hiver, les animaux et les monstres pour rester en vie. Nikolaï, tu devras toujours faire preuve de force et de sagesse. Car la plus grande des victoires est de faire battre le coeur de ton peuple."

Soudain, il se retourna en tirant son épée. Il avait entendu un grondement, dans l'ombre. Turisas toujours serrée dans sa main gauche, il brandissait sa lame en direction des fourrés quand il aperçut une forme furtive qui bondissait vers lui.
N'ayant qu'à peine le temps de sauter sur le côté pour éviter le choc, il n'en cru pas ses yeux lorsque la silhouette fut éclairée par le feu. Un tigre blanc rayé aussi grand et massif qu'un cheval et aux crocs immenses.

"Frandrift"

D'un coup de patte, la bête détruisit le feu de camp qui n'éclaira alors plus que très faiblement. Les tigres des glaces pouvaient voir dans l'obscurité mais qu'un animal ait la présence d'esprit de handicaper ainsi son adversaire était plus que surprenant. C'était effrayant.
Se souvenant alors des thermes de l'épreuve, Nikolaï lâcha son épée sur la neige. Il avait promit à mains nues. Et si il devait mourir, autant le faire avec honneur, comme son père.

"Voyez cela, je te vois...Père."

Et il chargea. La bête, visiblement surprise le reçu de plein flanc et fut éjectée contre un arbre. Après s'être remise du choc, elle sortit ses griffes et, s'hérissant le poil, bondit subitement sur le jeune guerrier, le plaquant au sol. Nikolaï plaqua un de ses bras sur la gorge du monstre afin de garder les crocs loin de lui tandis qu'il bardait de coup de poings la bête.
Celle ci usait de ses griffes sur son armure de cuir, se plantant dans la chair et la déchirant. Mais enivré par l'hydromel et la fureur du combat, le Kami semblait ignorer toute douleur. Après une profonde inspiration, il rejeta l'animal sur le coup et, sans lui laisser le temps de réagir, se jeta sur son dos. Alors, empoignant son cou, il lui mordit la nuque avec ses propres dents. Frandrift hurla sauvagement mais ne parvint pas à le dégager, même en roulant sur lui même. Alors, il se mit à courir. Courir de manière effrénée à travers les bois, tachant de se dégager de Nikolaï en lui faisant percuter des branches ou racler des troncs tranchants mais jamais le Kami ne lâcha prise. Leur course sans fin sembla durer des heures au chasseur lorsqu'enfin, à force de monter la pente de la montagne, il parvinrent à son sommet. D'épuisement, Frandrift se laissa tomber sur la neige.

Nikolai Vassili Vladimir, Ystar parmis les Kamis Nikolai

Nikolaï sortit sa dague et se releva au dessus de la bête, vaincue. Il avait finalement gagné. Il ne sentait plus son corps, sa tête semblait frappée par les marteaux de toutes les forges de Kamerlan et la lumière du soleil qui se levait était un supplice mais il avait vaincu.
C'est alors qu'il croisa le regard de Frandrift. Un regard de soumission brave, de courage, un regard qui semblait dire "Tu es le meilleur mais je suis prêt à aller jusqu'au bout." Une telle force dans le regard d'un animal, le jeune Kami n'en revenait pas. Il ne pensait pas cela possible mais il fut impressionné par la grandeur de cette légende vivante.
De quel droit pouvait il la tuer pour sa gloire? Avait il un droit sur elle? Non. Ses bras, ses mains, son épée ne pouvaient servir que la vie, pas la mort. Il jeta son poignard au loin et regarda le soleil levant en face.

"Vas t'en, Frandrift. Tu as mérité la vie."

Et il se détourna, boitant et tout le poids de ses blessures retrouvé. Mais alors qu'il arrivait à la lisière de la forêt, il entendit des bruits de pas derrière lui. La bête le suivait, griffes rentrées et un semblant d'expression amicale sur son visage félin.

"Ou bien veux tu venir avec moi?"

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TURISAS

Lors du 15ème jour, à midi, l'Althing se réunit une nouvelle fois. Nikolaï était revenu voir Llanistar le matin même, juché sur le dos du tigre magistral et s'était agenouillé devant l'ancien en lui déclarant être enfin prêt à prendre la charge et la lance de son père.
Aucune voix ne vint s'y opposer tant l'exploit était grand et innatendu. Tous semblaient remarquer le changement qui s'était oppéré en quelques jours chez le jeune homme.
Et ainsi, lorsque Llanistar demanda à Nikolaï quelle serait la rune de son règne, ce dernier desserra le poing et déclara avec un sourire:

"Turisas."

(GG à ceux qui ont tenu jusqu'à la fin!)

Mes respects, Ystar.
Voila ainsi donc notre premier monarque. Sois le bienvenu, premier roi à fouler nos terres.

Magnifique histoire, j'ai adoré !

On reconnait bien le style à la Tarentule ! 8D *Sort*

Quelques clins d’œil à GoT nah ? En tout cas, ton texte est vraiment bien, bravo ! =3

(Diante, Llani a prit un coup de vieux ! xD)

Merci donc à vous!
Angie, c'est pas le même Llanistar pour le coup mais j'ai pas pu m'empêcher de faire ce clin d'oeil!

Les autres gens, hésitez pas à me donner votre avis sur mon histoire, ca m'intéresse!

Je sais bien, je disais ça avec ma tite touche d'humour habituelle Wink

Bon, j'ai eu le temps de lire toute ton histoire et déjà, félicitations car tu étais vraiment inspiré et l'histoire est très bien écrite. Il y a quelques fois des petits oublis de mots ou de lettres mais cela reste compréhensible. Et par contre, je suis restée surprise durant toute l'histoire sur l'originalité et l'inspiration. Je sais pas comment le dire mais cette histoire m'a laissé sans voix xD

Enfin de toute façon, tu as toujours beaucoup d’imagination et tes histoires sont toujours aussi réalistes et bien construites :3

Et bienvenue au passage en retard et amuses toi bien ~

Y'a que moi qui trouve que "Olaf", ça fait penser au pâté ?

*Est loin, mais loiiiiin*

(*Désolée, je voulais la faire y'a un moment, mais j'avais total zappé uu'*)

Bienvenue.

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