Je lis dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon coeur.

Aendil Huron Caelis Chimère Sombregivre.-

Cycles : 20 à 21. Genre : Masculin. Nationalité : Caelicia. Faction : Insurgé. Statut social : Gueux. Emploi : Musicien de rue, clochard, mendiant. Dealer aux heures perdues.

Description physique

S'il est bien une chose que l'on remarque de suite chez ce badaud, pseudo-musicien des rues, ce n'est pas son oud. Oh que non. On s'attarderait plutôt sur ses deux billes d'un doré des plus froid, mais ou dansent les flammes d'émotions indescriptibles et parfois contradictoires. Pupilles de glace, d'or, de colère, de rage et de haine, il faudrait néanmoins être aussi aveugle qu'une chouette pour manquer l'étonnant désir de liberté qui brûle et ravage tout sur son passage. Sous l'oeil droit, une marque aux formes originales et sinueuses, sans doute provoquée par le contact du fer rougi et la chair de ce clochard, assis par terre. Quiconque se penche un peu plus sur son visage peut y discerner les rides précoces qu'ont formé des expressions maintenues trop longtemps. Pas de sourire depuis des lunes. Les rides du lion, dues aux sourcils trop souvent froncés. Un air joyeux en définitive. La capuche qui retombe sur son faciès, en cachant une belle partie, est en faite une part d'un ensemble. Elle est en faite un morceaux de tout ce haut qui contraste avec son allure de mendiant. Le tissu, même s'il est dans un sombre état, semble être de qualité rare, et les couleurs qu'il présente -or et rouge- synonymes de richesse, de gloire. Ce n'est pas le seul détail qui mettra la puce à l'oreille de l'observateur confirmé. Il est bien rare de voir un gueux porter pareille boucle d'oreille, ou pareille chevalière. Soit notre homme est voleur, soit il n'est pas aussi nécessiteux que l'on pourrait le croire. Mais d'autres aspects viennent ternir l'image qui se trouvait légèrement vantée : le bandage sale de plusieurs mois, sans doute pour cacher quelques blessures suite à une rixe d'ivrognes..? Ou encore ce saroual noir qui traîne à même le sol pavé des quartiers pauvres d'Isélion..?

Description morale

Ses yeux sont encore une fois la chose que l'on remarquera, n'est-ce pas ? Ces deux pupilles qui trahissent tout un coeur, tout un être tout une âme..? Ces billes qui reflètent des émotions, mettent un jour un homme, et à nu un pouilleux..? Parfait. C'est de celle-là même dont nous nous accordons à parler. Ces deux balles jaunies par des années de Balphas à haute dose. Car soyons honnêtes. Si certains héritent de la couleur des rois, d'autres l'obtiennent par des moyens peu naturels. Elles n'en révèlent pas moins, au fond, tout au fond, bien caché, l'homme qu'est cette chose affalée sur son mur, crasseux et galeux comme un chien. Et là encore le contraste est plus que saisissant. La lueur qui mène la valse n'est pas des plus saines, il est clair. Elle n'est pas folle non plus. Torturée pourrait s'approcher de la vérité. Déchirée. Mais malgré tout ce qui peut s'y lire, au fond de ces yeux, il est indéniable qu'il en est des qui dansent mieux que d'autre. Détermination. Rage, colère. Adrénaline, danger. Risque, violence, dureté. Liberté. Le garçon est, il est vrai, quelqu'un de parfois instable. Lunatique, comme certains le diraient. Froid, distant, voir méprisant comme en témoigne son nom. Mais il est prêt-à-tout. Prêt à tout pour libérer sa liberté, celle de son Royaume. Impitoyable et dénué de coeur d'après quelques un. C'est aussi (surtout..?) une tête brûlée, qui fait la sourde oreille dès qu'il n'entends pas ce qu'il lui convient de faire. Très peu respectueux des ordres qu'il pourrait recevoir d'un éventuel supérieur hierarchique, il fera toujours comme il l'entend quand il l'entend. N'allez pas pour autant croire qu'il agit en prenant des risques pour ses hommes. S'il ne prend pas réellement soin de lui (c'est le cas de le dire. Son bras peut aisément témoigner..!) il s'assurera toujours que ceux à qui il a promis sécurité ou ceux à qui il a fini par s'attacher le soient réellement. Chimère Sombregivre n'est pas quelqu'un de constant. Souvent sous influence de drogues, notamment la Balphas à laquelle il est devenu totalement addict, il peut lui arriver de changer très rapidement de comportement sans raison apparente. Simple crise de manque..?

Histoire

La gifle fut violente. Vraisemblablement moins que si elle avait été donnée avec la main, mais l'enfant resta sonné et ne saisissant pas réellement la portée de ce qui lui arrivait. Pas encore. Même s'il comprenait que ce n'était pas normal, il ne pouvait pas en percevoir toute la signification. Il savait pourquoi il était là, ou du moins pensait savoir : il avait volé. Cette jolie pomme verte, ronde, brillante et lustrée avait attisé son désir, bien qu'il ne soit pas réellement dans le besoin. Papa et Maman s'étaient toujours débrouillé pour qu'il soit bien traité, bien nourri, bien éduqué. Mais aujourd'hui il avait échappé à leur surveillance. Maman était parti de quoi préparer le dîner avait-elle dit, et Papa, rendez-vous avec son grand ami Monsieur Lorengard, comme il l'appelait. Aendil Huron Caelis, de son nom de naissance, plus communément appelé Chimère, avait filé dès qu'il l'avait pu. Et il avait volé. Mais surtout il avait été pris. Les deux soldats lui avaient paru louches, et pour cause, très légèrement -pour rester dans le politiquement correct..!- imbibés. Les deux hommes l'avaient emmené, dans un vieil entrepôt non loin. Ancienne forge, elle servait parfois de squat. Il ne savait pas que les deux hommes avaient rallumé le four, et ravivé la flamme qui y brûlait. Il était inquiet, et sa mère lui manquait. Maman aurait su quoi faire, il en était sur. Mais Maman n'était pas là, et la cruauté de certains n'est pas toujours envisageable pour un enfant de six cycles. Peut être sept. Âge de raison, n'est-ce pas..? La peur et la panique se propagèrent réellement en lui, quand l'un des soldats dégrafa ses frasques, et sorti son sexe. Le gosse ne savait absolument pas comment réagir. -Ah, tu aimes ça le vol, hein..?! L'homme lui faisait peur. Et ses beuglements poussèrent l'enfant à se recroqueviller sur lui même. Il ne pouvait pas saisir ce qui se passait. Il ne le pouvait tout simplement pas. Tout juste comprendre qu'il aurait préféré être dans les bras de Papa. Mais Papa n'était pas là. Un cri retentit, fort. La douleur. Puis des jurons. Ceux que lançeait parfois Papa quand il était très énervé contre lui. Chimère n'était plus qu'une boule, misérable, reculant toujours plus dans l'ombre, espérant se subtiliser à la vue des deux hommes sans doute. -Calas ?! Qu'est-ce que tu fous ? -J'arrive. Cette saloperie m'a brûlé la main. Il est un peu cassé. Le deuxième homme murmura un "ça fera l'affaire." tout en se rapprochant de l'enfant, un grand sourire sur les lèvres. Il imaginait déjà quel plaisir malsain il aurait a marquer le gosse de ce tison rouge. Jeu sadique, il dominerait ainsi l'enfant, comme on dominait une tête de bétail. Une fois dans sa vie, il serait le maître. Son camarade, souriant de la même façon, lui passa le fer chauffé. L'enfant hurla. L'enfant pleura. Il appela sa mère, mais rien ne vint. Maman comme Papa l'avaient oublié. Enfin s'arrêta le supplice, et le fer rougi arraché d'un coup sec de sa chair. Sous les rires gras des deux ivrognes. Les larmes couraient le long de son visage, alors qu'il sanglotait le nom de sa mère. -C'est l'heure de jouer, mon petit... Lâcha l'un deux. Chimère ne dit rien, et en silence il pleura. Les deux sexes braqués sur lui étaient pour l'espace d'un instant devenus invisible. Pour l'espace d'un instant, seulement. A nouveau il hurla de douleur. Intimité et enfance venaient de lui être volées, alors que son corps était souillé. Les deux hommes l'avaient violé. Tour à tour, avant de le laisser là. Seul dans l'ombre. *** Sa main parcourra son visage, timide. Ses doigts glissèrent sur sa joue gauche, dessinèrent son menton pour ensuite remonter la joue droite. L'enant arrêta sa dextre, sur la marque. Celle-là qui n'était pas partie, 4 cycles après le malheureux incident, et qui d'après Achidéïl resterait toute sa vie. Il ferma ses yeux verts, et retira sa main de sa joue pour la plonger dans sa poche, d'où il sorti une pomme. Il ne restait pas grand chose de plus qu'un trognon, au fur et à mesure qu'il arpentait doucement les ruelles le menant à son foyer. Le soleil d'Aïundur lui avait donné envie de vagabonder un peu. Mais il lui fallait maintenant reprendre la route en sens inverse, et rentrer chez lui. Sa maisonnée l'attendait sûrement pour souper. Il ne se pressa pas néanmoins, se laissant aller à la contemplation de petits objets placés sur les étals, au milieux des ruines. Un attentat avait eu lieu ici, mais comme par le passé, il n'en comprenait pas la signification. Du haut de ses onze cycles, il n'était pas vraiment concernée par une guerre nationaliste, pensait-il. Aussi avançait-il, croquant sa pomme à belle dent. Depuis toujours ce fruit était son préféré. Et il risquait de le rester. Enfin il arriva chez lui, redoutant le courroux de son père pour son retard au souper, et l'inquiétude qu'il avait du provoquer. Ses parents s'avéraient assez anxieux à chacune de ses sorties, depuis un moment maintenant. Mais il eu beau prévenir qu'il était rentré, appeler, personne ne vint. Pas même sa mère. Le vieux souvenir de sa solitude face à la menace lui sauta au visage, et il fut pris de sueurs froides. Déposant sa sacoche dans l'entrée, il se dirigea vers la chambre de ses parents, pour les trouver affalés sur le lit conjugal. Son père le barrait dans une diagonale, la tête enfoncée dans les draps blancs, froissés et salis, alors que sa mère était effondrée sur son père, en sang, tenant fermement un poignard qui s'enfonçait dans sa poitrine. A nouveau Aendil fut saisi d'horreur. La vision de ses géniteurs morts dans une dernière étreinte lui arracha de nombreuses et chaudes larmes. L'image de cette maison qui était sienne lui devint insupportable. En gage de seul souvenir, il emporta la boucle d'oreille d'Achidéïl, et fuya pour les sombres ruelles de la Splendide. *** La jugulaire fut tranchée d'un coup bref, malgré la réticence qu'avait le pré-adolescent à tuer ainsi. Il n'avait pas les choix. Les rues d'Isélion étaient dangereuses, d'autant plus pour un garçon de tout juste 13 cycles. Il n'avait pu que suivre ces jeunes violents, se battant pour le contrôle des rues, des filles vivant dans ces rues, de la nourriture trouvée dans ces rues, et de la Balphas. Mais dès lors qu'il avait rejoint ce groupe, il s'était retrouvé en danger de mort. L'union fait la force, dît-on, et jusqu'à présent il avait survécu. En tuant pour ne pas être tué. Il n'était même plus question de choix, ou d'habitude. Viser les points vitaux était presque devenu un réflexe. Moins l'affrontement durait, plus il avait de chance de s'en sortir vivant. Chimère (car il avait préféré laisser son nom de naissance derrière lui) s'accorda le luxe de regarder sa victime. Vraisemblablement un gamin qui aurait pu être son petit frère. Sans doute l'aurait-il pleurer, s'il avait encore pu. Les batailles étaient devenues monnaie courante si bien qu'il avait à rester concentré en permanence les attaques survenaient n'importe quand, et toujours sanglante. Toujours plusieurs en une journée, de plus. La dure vie des gosses d'Isélion. La splendide, tout aussi belle qu'elle pouvait être, ne traitait -et ne traite pas !- bien ses enfants. Chimère avait gagné en muscle, et était désormais capable de prouesse d'acrobatie. Petit singe, il grimpait sans le moindre soucis les plus haut bâtiments de la cité. Agile et discret, il était parvenu à se faire une place dans cette troupe qui l'avait enrolé de force. Comme beaucoup d'autres, il avait touché à la drogue pour laquelle se battaient tous ces groupes. Très rapidement il y avait adhéré, et déjà ses yeux commençaient à se colorer, alors qu'il avalait des doses tout simplement trop haute. Aucun n'osait lui dire qu'il sombrait déjà lentement mais sûrement, vers une dépendance mortelle. Mais le brun ne se droguait pas uniquement pour se droguer, ou pour les sensations que la Balphas provoquaient chez lui : elle faisait office de substitut à sa conscience, déjà souillée de toute part. Longue chute en enfer. Son caractère aussi avait changé. Les sourires avaient disparu, et les airs qu'il avait pu chanter, plus jeune étaient oubliés. Parfois, de temps en temps, il reprenait le temps de jouer sur un instrument rustique et barbare. Mais son nom était devenu l'éponyme de sa personnalité. Caché, loin derrière une muraille frigide, la glace qui composait la carapace qu'il avait su ériger, pour s'éloigner au maximum de ce qu'il faisait, de ce qu'il vivait, de ce qu'il était devenu. Il se lia néanmoins d'amitié avec l'un des jeunes, de deux cycles son aîné, nommé Alberd. Alberd était l'un de ceux sur qui on peut compter, et quand le meneur fut tué, il devint rapidement un chef apprécié. Mais Alberd avait dans l'idée que Chimère mieux que quiconque mènerait leur petit groupe à la suprématie sur les rues d'Isélion, et il lui donna sa place. Le brun avait alors dix-sept cycles, et tombait de plus en plus sous le joug de la Balphas. Les affrontements avec des bandes ennemies gagnèrent en intensité, mais à chaque fois, ils parvenaient encore à repousser les assaillants. Jusqu'au jour que Chimère jugea maudit. Un assaut fut mené de nuit. Des bouteilles d'huiles éclatèrent un peu partout, l'une tombant même sur le crane d'Alberd. Si cela arracha un sourire au nouveau chef, la suite le lui retira immédiatement. L'ennemi s'était procuré des arcs et des torches. Très vite ce fut une orgie de flammes. Elles léchaient, affamées, le sol, et les malheureux qui s'étaient retrouvés enduits d'huile. Le sourire amusé de Chimère se décomposa. Son visage se décomposa, alors qu'Alberd hurlait. Déjà fortement intimidé par les flammes, l'orphelin fut pris de panique. Ce n'est qu'après cet épisode, ou il rassembla les survivants. Les objectifs pour lesquelles ils se battaient ne lui paraissaient plus qu'être l'os d'un chien affamé. Il prenait lentement conscience de la situation dans laquelle se trouvait le Royaume. Enfin, il voyait plus grand. Ses yeux ne se stoppaient plus à la simple guérilla pour les cartels. Il voulait désormais libérer le pays.

[Voila.^^' J'concois que ce soit un peu brouillon; mais j'ai pas envie d'y passer une semaine, désolé ^^"
Ah, et de fait tous les éléments contés ici sont ceux que Chimère sait. Il n'y a aucune information dont il n'a pas connaissance, et qui toucherait des personnages prédéfinis, comme Parìs. ^^]

Bienvenue.

Fiche pas valide.

Recommence.

...

Bon, en fait, pas lu l'histoire, je lirai demain. Je voulais juste poster une connerie 8'D

Tu voulais une fiche ? XD Voila ma fiche, ma'am !
Et f*ck x) ça ira, j'me valide tout seul ! U_U

Fait bizarre de se faire souhaiter la bienvenue, mais merci ! :p

Brouillon ? XD Je sais même pas comment je devrais appeler ma fiche alors !
J'ai qu'une chose à dire : cruel T__T
Bon, puisque tu vas pas te valider toi-même je m'octroie le droit de te valider '-'
Et euh... "bienvenue chez toi" \'-'/

;___;
... je seconde Ombre.

Bienvenue. Elle est vachement violente ton histoire.

Déalide-le ouai ! Et puis se sera les femmes au pouvoirs du forum o/

*Se casse*

Bon, sinon, j'ai lu ! *Te l'avais dis que je ferais ça today*

Bon, j'avais déjà eu quelques détails sur msn, et pi j'ai pas été étonnée, je reconnais bien ton style xD Sombre, pointe de gore et de sadisme, bref, l'truc banal quoi 8'D

Et la drogue, c'mal... Mais j'avoue... C't'une bonne idée d'avoir incorporé ça au forum ^w^

Aller, maintenant, viens jouer avec Tata Angie, qu'elle te montre comment marche une allumette ! o/ *Private Joke* XD

Magnifique histoire d'un personnage bien tragique!
J'aime quand le mec en prend plein la gueule dés sa prime jeunesse, je dois dire que tu m'as comblé sur ce coup x)

Tous tes persos ont un passé sombre et à chaque fois, c'est facile d'imaginer la scène et c'est assez réaliste, c'est assez effrayant j'ai envie de dire o.o

Et puis cette histoire de drogues me fait penser à une phrase... "Cherish your life, stay away from drugs...". J'avais vu cette phrase sur un jeu et en voyant ton histoire, ça m'a fait penser directement à ça xD

Honte sur moi, j'n'avais pas pris la peine de lire vos réponses... XD

Donc, merci à tous, pour commencer. x)
Faut pas s'inquieter pour Chimère, Ombre et Sienna, il en a vu des belles, il en verra d'autres..! XD
Angie, c'quoi c'te manie de vouloir prendre le pouvoir taletemps ? è.é Tu développes un complexe..? è.é
Niko > Plein la gueule, c'est l'cas de le dire ! Si y'avait que la gueule, encore... U_U
Alfheim > Ben... J'le referais plus..? XD [j'promet rien, hein U_U]

Astelia > Va lui dire de lâcher la Balphas, tiens... x) on va voir comment il réagirait ! 8D
Merci :3

Hey ! C'est toi qui nous a contaminé avec ça.

Depuis l'époque de la boîte de conserve noire u_u

Alors hein...

La principale différence étant que j'ai pris le pouvoir, moi U_U. Et que j'ai un vrai gouvernement, avec le Prince des Etoiles en héritier U_U
*BAM*