L'Etat; c'est moi.

Achérich
Duncan Sombrecoeur.
Imperator Rex.- Dux Bellorum.- Le Grand.- L'Impitoyable.- L'Invaincu.

Cycles : 32. Né durant l'Ay-Uïndir.
Genre : Mâle.
Nationalité : Borrosen, évidemment.
Faction : L'Empire.
Statut social : Très haute noblesse.
Emploi : Empereur ; Premier Inquisiteur; Seigneur de l'Eglise de l'Enchanteur.

Description physique

Un visage noble qui trahit la pureté de son sang. Ce sang prétendu plus pur encore que la lignée des Dieux. Descendant direct des Seigneurs parmi les premiers hommes, il affiche une aura très particulière. Grand et fin, il s'évade du modèle du guerrier trapu et bien musclé. N'allez pas pour autant le croire faiblard, vous seriez surpris. Il a simplement gardé les traits caractéristiques des Hommes touchés par l'Enchanteur.
Des lèvres fines, et marqués bien souvent d'un petit sourire altier, charmeur ou condescendant en fonction de la situation; des yeux du même gris que la mer sulfureuse et un nez symétrique comme il le faut, il est indubitablement un homme charmant, et bien fait. L'air de Noblesse imprimé sur son son corps en entier vient accentuer l'aspect parfois hors du monde qu'il peut avoir. Supérieur ? Vous croyez ?
Néanmoins, l'homme peut parfois paraître effrayant. S'il est pratiquement impossible de percer à jour les pensées qui traversent son esprit; derrière ce masque courtois, il arrive parfois que se lise sur son visage cette in-expression, ou cette impitoyabilité mortelle. Ce visage là est tout aussi craint que le masque de sa colère, tout aussi rare qu'elle se soit faite.
Ses vêtements, des riches tissus lourds des décorations ; usuelles, religieuses et militaires. Les deux larges épaulières dessinent sa silhouette de manière plus commune, plus carrée. Juché sur son destrier blanc, l'épée au côté et le cerceau d'or sur la tête, l'Empereur se distingue réellement du commun des mortels.

Description morale

L'on parle bien souvent de beauté intérieur, il est vrai ? Celle-ci est rongée de toute part. Il est souvent dit aussi que nul être n'est autre qu'un dégradé de couleur allant du blanc au noir. Considérer le blanc comme le même gris que celui de ses pupilles, et vous aurez un aperçu du dégradé en question, lorsque l'on aborde le sujet d'Achérich. il est Ambition avant toute chose. Au delà des émotions, l'ambition est le trait de caractère qui marque sans doute le plus la personnalité de l'Empereur. En apparence courtois, poli, galant, aimable, sympathique, juste et bon, il n'hésite pas à jouer de cette image pour tromper, et cacher la réalité. En fait plus sournois qu'un serpent, plus condescendant que ne se pourraient le permettre les êtres divins, il est bien souvent profondément agacé par les autres, raison pour laquelle il est parfois si hautain.
Néanmoins et toutefois, il ne commet jamais l'erreur de sous-estimer les forces qu'il a en face de lui. Mieux vaut s'inquiéter pour peu que d'être renversé. Non pas versé sur la paranoïa, il préfère simplement surestimer un adversaire pour l'écraser sous son talon sans la moindre difficulté, et l'humilier, plutôt que de se retrouver défait. C'est pourquoi il n'a jamais été vaincu jusqu'à alors. Achérich l'Invaincu.
Rien ne se dresse sur la route qui mène à sa future toute-puissance. Le futur Seigneur du Monde n'accepte ni remords, ni émotions pour contre-carrer ses plans, et n'hésitera jamais quelque puisse être la situation. Son Ambition s'est trouvée pour compagne une Détermination sans faille.

Toute biographie digne d'être écrite est le récit d'une ascension.

Il est de ces êtres touchés par les Dieux, de ces êtres qui naissent à l'abri du besoin, à l'abri des dangers naturels, loin des loups et des ours. De ces individus qui naissent aimés, choyés, protégés, sauvés et promis à un avenir couvert de gloire. Si pour certains la vie est représentée par un long fleuve tranquille, elle est pour d'autre une haie d'honneur éternelle.
C'est de l'un de ces prétendus êtres élus dont nous allons traiter aujourd'hui. Celui prédestiné à devenir le Suzerain parmi les suzerains, le Puissant parmi les puissants. Achérich Duncan Sombrecoeur, Empereur de Borrosif et prochainement Tout-Puissant.
Si l'Empereur n'a pas connu le froid, les bêtes et les brigands, il a connu bien d'autres soucis avant d'en arriver là où il est désormais. Certains revendiquent avoir terrassé un tigre à mains nues, d'autres d'avoir conquis un Royaume entier. Tant de choses qu'il est impossible de prétendre pour Sombrecoeur. Il n'a pas eu à subir ces épreuves dont d'autres tirent gloire ou vantardise.

Achérich Duncan Sombrecoeur est enfanté par Lara Sombrecoeur au coeur de la Guerre de Got, durant le cycle 355. Tenu à l'écart du conflit par celle-ci, il est élevé dans la croyance de l'Enchanteur les premières années de sa vie. Mais cette femme aimante est tuée lors d'un attentat suicide menés par les opprimés, non qu'il donnera aux partisans du Dieu animal. Profondément blessé et meurtri par le décès de la seule personne à laquelle il s'attachera par la suite.
Après le trépas de Lara Sombrecoeur, Arthorus éleva son fils. Non pas en homme comme Calvein l'avait fait avec lui, mais en Seigneur. Arthorus ne comptait pas parmi ses puissants dont il est facile de tomber en admiration. Sans réel charisme, il n'avait fait qu'hériter d'un Empire bien ficelé, et bien tenu par Calvein, et voyait en Achérich le moyen de réussir au moins une partie de sa vie; de son règne. Si l'enfant prouva très vite un intellect très largement supérieur à la moyenne, il démontra aussi une sensibilité aux arts de la politique de la stratégie et de la manipulation rare. Le vieil Empereur était fier de son fils en tout point.
Mais le fils en question perdait rapidement l'admiration qu'il avait pu éprouver pour son père, remplacée par un mépris et un dédain puissant. L'enfant alors âgé d'un peu plus de dix cycles venait même à se demander comment Lara avait pu aimer et faire l'éloge d'un pareil incompétent.
Mais Achérich en voulait tout autant à son père qu'aux Opprimés pour la mort de sa mère. C'est lui qui avait déclenché la guerre, qui avait par la suite déclenché l'attentat sur la personne de Lara Sombrecoeur. Et en ça, il ne pouvait pas aimer son père. Les Opprimés lui avaient volés sa mère, son père lui avait volé son coeur.
Le futur Empereur ne supportait plus rien de ce que pouvait faire Arthorus. Qu'il s'agisse de sa fierté quand il remportait un duel haut la main face à un de ses officiers, de son orgueil à chaque fois qu'il démontrait aux grands stratèges chacune de leurs grossières erreurs, ou de toutes ces courtisans manipulateurs qu'il était incapable de voir. Tout chez Arthorus venait alimenter un dégout irrémédiable chez Achérich. Et ce mépris commença à s'étendre à ses professeurs quand il s'aperçut qu'il était meilleur qu'eux, aux courtisans de son père quand il réalisa leur stupidité; au peuple, quand il comprit à quel point il était perdu sans berger.
Il réalisa qu'il était très nettement au dessus de tout ces gens, et son mépris connu une croissance exponentielle. Mais capable d'apprendre des erreurs des autres, il n'en sous-estima aucun. Il n'avait qu'à regarder chez son Oncle pour voir à quel point le peuple pouvait être dangereux, observer son père et s'en rendre compte combien l'orgueil était un péché mortel.

En âge de combattre, il lui demanda justement une affiliation. Il désirait faire payer ces ingrats qui lui avait pris Lara, dit-il à Arthorus, et l'ancien Empereur fut persuadé que la victoire lui appartenait.
Prince prodige comme il était, il lui fut autorisé de choisir ses hommes, et une fois de plus il démontra sa science (à l'insu de tous) en demandant à servir en compagnie d'Inquisiteurs, ces hommes que tous craignaient. Ainsi, il s'assurait d'une alliance forte entre lui et l'Eglise de l'Enchanteur.
Il est indéniable que les grands esprits soient attirés par leurs semblables, et il rencontra un Calicien incroyablement doué. Une sorte de forgeron-inventeur-scientifique fou qui croisa sa route, et dont l'Histoire ne retiendra pas encore le nom. Le fruit de la collaboration entre ces deux cerveaux donna à Achidéïl l'arme la plus puissante jamais produite : ce que certains appelleront le "Bâton-qui-crache-la-mort". Le Prince fut équipé de deux de ses armes surpuissantes : une canne-pistolet, un de poing. Bien qu'il ne s'agisse là que de prototype, leur efficacité est redoutable, et leur existence gardée secrète. Si bien qu'une fois les deux armes en sa possession, l'inventeur quitta le monde des vivants, l'essai du "bâton" en question s'étant révélé être un malheureux accident.

C'est quelques cycles plus tard avec la même arme qu'il exécuta feu son père d'un projectile dans la cage thoracique. La mort fut vraisemblablement douloureuse, mais jamais personne ne put faire de rapprochement entre l'arme et l'assassin. Ainsi, il ne risquait rien.
Devenu Empereur, il monta à la tête de l'Eglise de de l'Enchanteur, et devint réellement l'Homme le plus puissant du monde. Rien ni personne ne pouvait se dressait contre lui.
Rien ni personne ? Si. Kamerlan, et ce fameux Ystar, Nikolaï Vassili Vladimir. Malgré l'éternelle haine entre les deux peuples, les deux nations restaient dans une entente cordiale qui annonçait néanmoins un conflit imminent. Mais il fallait se préparer. Sous-estimer l'Ystar aurait été une grosse erreur. Une très grosse erreur même. Une de celles qu'il ne faisait jamais.

Vous voici donc arrivé, Roi du Sud.
Vous n'avez pas été le plus rapide sur ce point mais rassurez vous, ca ne sera pas la seule fois où vous finirez second!
Tout homme finit par mourir, tout empire s'achève par une chute.

Ouai ! Enfin du rouge dans la liste des membres ! o/

*Sors loin de chez loin*

Bienvenue à l'Empereur... Ou pas... 8'D

Histoire lue en diagonale rapidement, mais lue.

Majesté, vos chevilles savent-elle se dégonfler de temps en temps ? ='D

Que d'amabilité de ta part, jeune Seigneur des Neiges, d'être venu jusqu'ici ! Ta présence me gonfle tant d'orgueil que d'honneur. Je ne pensais pas que tu ferais le chemin jusque chez moi, vois-tu.
Peut être apprécierais-tu une coupe de ce vin ? A moins que tu ne préfères une pinte ? Ou quelque chose encore au dessus de ces eaux-sans-gout comme on les appelles de par chez toi ?

Méfies-toi de ce que tu peux bien dire, ami Ystar. Tu parles de mort, et tu parles de chute. Mais n'oublies pas que tu es aussi bien un homme que moi, et ton domaine un Empire aussi. Ce qui s'applique par chez moi peut aussi bien prendre vie par chez toi.

Salutations, jolies jeunes filles ! Agréables minois que vous montrez là. Votre présence me ravit aussi, mais je suis désolé de vous annoncez que je ne pourrais passer plus de temps en votre compagnie. D'autres histoires m'appellent, mais soyez en sur, votre splendeur en épatera plus d'un !

Bienvenue, Empereur.

Rompez, capitaine.

Je suis un peu en retard mais bienvenue parmi nous cher cousin :3