An de grâce 387 depuis la découverte des terres abandonnées de Caelis, par Ibarion le Jeune. Isidil gouverne d'une main de fer dans un gant d'acier. Véritable tyran, il écrase toute opposition. Mais dans l'ombre fomente la résistance d'un peuple opprimé.
 
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 D'un mélange de lueurs : d'argent et de sang.

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Chimère Sombregivre
Troisième leader de l'Insurrection
Chimère Sombregivre


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MessageSujet: D'un mélange de lueurs : d'argent et de sang.   D'un mélange de lueurs : d'argent et de sang. Icon_minitimeDim 1 Avr - 11:37

« Rappelles toi la lune, ce soir-là. Souviens toi cette lumière scintillante et grise qu'elle irradiait. Rappelles toi la lune, ce soir-là. La lune qui nous regardait. »

L'insurgé esquissa tristement un sourire. Pauvre homme qu'était ce patrouilleur. Le billet retrouvé dans sa bourse était sans doute destiné à sa compagne, ou quelque autre femme chère à son coeur. Femme dont – il l'espérait, pour la dignité du défunt, au moins – la couche serait vide pour la soirée. S'il n'avait aucun réel scrupule (ou du moins... Non, passons sur ce sujet comme le vent roule sur la vague.) à avoir égorgé l'homme au détour d'une ruelle, il eut au moins apprécié que celle qui partageait sa vie et qui était l'égérie du mot galant aurait la décence de ne pas le remplacer de sitôt.

Il essuya l'acier de son stylet contre l'uniforme gris du soldat. Manifestement, cette lune qu'il évoquait dans ses lettres (dans la mesure ou un message de quelques mots peut être désigné ainsi) aurait été à l'origine de ses bonheurs, et de ses malheurs – si bref son trépas fut-il –. L'astre l'avait vu heureux, il le voyait désormais agonisant, se noyant dans son sang.

Le meurtre (car loin de s'être trouvé prémédité, c'était bien un meurtre) s'était trouvé être bref. Le reconnaissant comme appartenant à la Garde de Nuit d'Isélion à ses couleurs, le garçon était descendu des toits, et l'avait égorgé. L'alliage noir et tranchant qui composait la lame de son stylet était pénétré sans mal dans la gorge du pauvre Royaliste et l'avait mutilé. Dès lors, le cri qu'avait tenté de pousser l'homme d'ordre s'était retrouvé étouffé par le sang qui, sous pression, fuyait son cou en un geyser aux reflets argentés prêté par Artemis.


"Soit heureux dans la mort. Got bénisse ton âme, et la lune veille ta lignée." Fit le brun, en fermant les yeux de feu le soldat. La cité semblait désormais vide. Silencieuse, et morne. L'espace d'un bref instant elle s'était fait violente et brutale. Le fer de la hallebarde qui fracassait les pavés de pierre. Le fer de la cuirasse qui fracassait les pavés de pierre. Les cris coupés court d'un homme qui perdait la vie. Son sang qui venait irriguer le sol de la Splendide, formant des petits carrés gris des îlots isolés les un des autres par des rigoles carmin.

Il s'engouffra dans les ombres de la Grand-Ville.
Isidil les considérait comme des terroristes. Autant faire valoir cette activité, et répandre cette terreur, chez les royaux du moins. En trouvant leur camarade égorgé au petit matin, ils sauraient tous qu'un uniforme ou qu'une carapace de fer ne les sauverait pas. Rien ne les sauverait. À Caelis la souveraineté sur Caelis. Le Roy (le Roy..? Non, ce pseudo-Roy !) tomberait, et lui, Chimère Sombregivre, accrocherait sa tête en haut de l'Église de l'Enchanteur.

Ses mains fouillèrent dans une petite bourse, et il en tira une boulette, de peut être un centimètre de diamètre. Un centimètre mortel de par sa présence, et autrement plus dangereux de par son absence. Un centimètre de Balphas qu'il ingéra immédiatement.
Son addiction allait de mal en pis. Il le savait bien et quand bien même l'eut-il oublié, que son organisme se chargeait de lui rappeler.
Sa main frôla le mur, alors que s'arrêtait sa course, et son nez vint cogner le sol. Lourde chute. A peine parvint-t-il à se mettre à quatre pattes qu'il vomit. Réaction immédiate à la drogue. En tentant de se relever, l'insurgé cracha rouge. Aussi rouge que le sang de sa victime, et expulsé à trois reprises. Malgré ces rejets de sa défense immunitaire de plus en plus violent, il savait qu'une fois la substance aurait passé la première ligne de défense il irait mieux. Comme il savait que se passer de cette sensation qui venait seulement ensuite lui était tout bonnement impossible.

Dès qu'il l'eu put, il se hissa sur ses jambes, et quitta cette scène relativement macabre. La nuit perlait toujours, et en avait pour quelques heures. Le capuchon rouge et or de son père rejeté sur le visage, et assombri par les nuages qui maculait désormais la lueur d'argent de Dame la Chasseresse Nocturne, il s'engouffra dans l'artère principale, à la recherche d'une bouche d'égout bien particulière.
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Lena Ailene
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MessageSujet: Re: D'un mélange de lueurs : d'argent et de sang.   D'un mélange de lueurs : d'argent et de sang. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 7:51

- Cherchez bien dans les moindres recoins, elle ne doit pas nous échapper !

Perchée sur le toit d’une maison, Lena observait les gardes qui tentaient de la retrouver. Elle détestait cette situation, elle comparait toujours cela à une horde de chasseurs qui se battaient tous sur le même lapin. Mais ils l’avaient mérité, même si cela avait eu pour conséquence tous ces gardes qui tentaient de la capturer. L’insurgée regarda son poignard, encore recouverte du sang de cet infâme individu qui avait osé la toucher, et qui recommencera à faire des victimes si une autre personne s’amusait à faire une chose pareille.

Comme tous les soirs, Lena s’était baladée en ville, tentant d’obtenir quelques informations grâce aux conversations des gardes. N’importe quelles informations concernant les gestes de cette soi-disant famille royale pouvaient les aider et c’est au croisement d’une rue que l’insurgée surprit une conversation entre deux gardes, parlant de l’humeur ténébreuse du Roy. Les minutes s’écoulèrent rapidement et semblait infinies jusqu’à ce que les gardes parlent enfin de la raison de la mauvaise humeur du Roy. Pensant que cette information pourrait être vraiment utile, l’insurgée avait décidé de regagner le repaire des insurgés et tout se serait passé pour le mieux… si cet abruti de royaliste ne s’était pas approché d’elle. Ayant remarqué Lena, cet homme s’était approché d’elle et commençait à lui proposer quelques petites choses douces, considérant Lena comme une simple villageoise et une bien jolie jeune femme. N’ayant pas le temps pour ce genre de choses, l’insurgée déclina l’offre du royaliste et continua son chemin jusqu’à ce que quelque chose lui agrippa sa main droite et la retint. Sous l’effet de surprise, Lena avait lâché un petit cri mais la chose qui la répugna le plus vint après. Malgré son refus, l’homme ne souhaitait pas la laisser partir et il lui avait agrippé son bras droit avant d’étreindre l’insurgée. Le contact de cet homme la dégoutait et elle sentait qu’il commençait à prendre l’avantage sur elle car l’une de ses mains tenait toujours le bras de l’insurgée alors que l’autre commençait à caresser le corps de la jeune femme. Sur le coup, Lena se souvint de ce que lui avait proposé un des insurgés avant qu’elle ne commence à récolter les informations à Isélion, et qui était la même chose que cela, se vendre pour récolter des informations des royalistes, et même des nobles du château. Cependant, Lena s'était toujours jurée de ne jamais faire cela pour récolter ses informations, ne souhaitant pas bafouer l’honneur de ses parents et se restreindre à une chose aussi futile.

Ce fut lorsque le royaliste commença à remonter la robe de l’insurgée que cette dernière pensa qu’il était grand temps d’agir. Ayant sa main gauche de libre, Lena en profita pour agripper rapidement dans un petit fourneau autour de sa cuisse et caché sous sa robe son poignard puis sans crier gare, elle poignarda au ventre le royaliste qui la lâcha instantanément. L’homme commençait à se recroqueviller sur lui-même, ses bras entouraient sa plaie pour tenter de l’apaiser alors que l’insurgée s’était tournée vers lui et le regardait avec un regard froid, le poignard toujours en main. Alors qu’elle allait achever cet homme, les deux gardes qu’elle épiait continuaient leur ronde et avaient surpris cette macabre scène. Voyant qu’elle était dans une mauvaise posture, Lena se retourna et fuit, poursuivit rapidement par l’un des deux gardes, l’autre restant à côté du royaliste mourant. L’insurgée aurait pu s’occuper facilement de ce garde s’il n’aurait pas hurlé toutes les cinq secondes qu’elle s’arrête, amenant au passage plusieurs gardes qui se demandaient pourquoi l’un des leurs criait. C’est donc ainsi que Lena était poursuivie par une dizaine de gardes qui tentaient de l’arrêter. Connaissant tous les recoins de la ville, l’insurgée s’engagea dans des ruelles pour tenter de semer ses poursuivants et lorsque les fondations le permettaient, la jeune femme grimpa sur le toit d’une maison pour se cacher le temps que les choses s’apaisent, et c’était donc de cette façon qu’elle s’était retrouvée sur ce toit, regardant les gardes la chercher.

Plusieurs minutes s’écoulèrent, les gardes ne trouvaient toujours rien et étant donné que la fatigue les avait pris, ils décidèrent d’arrêter les recherches pour la nuit. Lena rangea son poignard dans son fourneau puis sauta de toit en toit tout en se dirigeant vers la sortie de la ville. Vu ce qui venait de se passer, les toits étaient plus sûrs, surtout que ces gardes connaissaient la description de la personne qu’ils recherchaient. Alors que l’insurgée sautait de toit en toit, elle aperçut une silhouette dans l’une des ruelles de la ville, une silhouette qui, au fur et à mesure qu’elle la regardait, lui disait quelque chose. Lena s’approcha alors du bord du toit et ayant reconnu un insurgé, lui adressa la parole.


- Je ne m’attendais pas à vous voir en ces lieux, il est même rare de croiser des insurgés à Isélion.

Elle l'avait vouvoyé, car elle se souvenait que cet homme était un haut gradé dans l'insurrection et elle respectait les personnes qui étaient plus hauts gradées que elle.
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