An de grâce 387 depuis la découverte des terres abandonnées de Caelis, par Ibarion le Jeune. Isidil gouverne d'une main de fer dans un gant d'acier. Véritable tyran, il écrase toute opposition. Mais dans l'ombre fomente la résistance d'un peuple opprimé.
 
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 La confiance d'un peuple

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Astelia Lionheart
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MessageSujet: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeMar 8 Nov - 14:26

[Ce rp se passe quelques jours après le rp aux quartiers résidentiels]


La mer était magnifique et calme. Pour quelqu'un n'ayant jamais vu la mer, ce spectacle était tout simplement grandiose, ce qui était le cas de Astelia. Pour la première fois, la jeune princesse pouvait voir la mer, et le fait que le soleil commençait à se coucher rendait le spectacle encore plus magnifique. C'était également la première fois qu'elle se sentait aussi libre, enfin libre de ses mouvements...

Après sa rencontre avec Saeko, Angie et Erinyes, Astelia avait décidé de prendre les choses en main. Elle était la princesse de Caelicia et elle ne pouvait plus supporter que son peuple souffre. Elle avait longuement parlé avec son frère, tentant de le raisonner, de s'occuper plus de son peuple au lieu de tenter d'éliminer tous les ennemis au pouvoir mais il n'y avait rien à faire. Isidil était déterminé à traquer tous les insurgés et à tous les punir, même si pour cela, le peuple devait souffrir. Pour lui, de cette façon, le peuple serait poussé à bout et ils chercheront à livrer eux-mêmes les insurgés pour que leurs conditions de vie soient améliorées. Malgré tout, aucun habitant avait dénoncé les insurgés car ils soutenaient leurs compatriotes, espérant eux aussi qu'un jour, Caelicia devienne à nouveau libre. Ne pouvant pas compter sur son frère pour arranger les choses, la jeune princesse avait eu l'idée d'aller directement voir une personne qui pouvait l'aider à faire changer d'avis son frère... Son cousin, l'empereur de Borrosif en personne. Astelia avait tenté de demander à son frère si elle pouvait aller voir son cousin parce qu'elle voulait visiter Borrosif mais Isidil refusa. Cependant, cela n'empêcha pas la princesse de d'y rendre quand même, risquant d'avoir des ennuis une fois rentrée à Caelicia. Pour sauver son peuple, Astelia était prête à tout... Par chance, elle avait rencontré au château une ancienne connaissance, qu'elle avait aperçu une fois alors qu'elle avait tenté de soigner quelqu'un. Elle avait alors demandé à ce garde s'il pouvait l'escorter discrètement jusqu'au château de Borrosif, chose qu'il accepta.

C'était donc de cette façon que la jeune princesse était à Leïto. Pour rejoindre Borrosif, il fallait emprunter un navire étant donné que c'était une île. De toute façon, Astelia avait déjà tout prévu car avant de partir, elle avait envoyé sa colombe délivrer un message au château de l'empereur à Feamos. Si tout se passait bien, l'empereur savait que sa cousine allait arriver à Borrosif et il pouvait ainsi organiser une escorte pour la princesse une fois qu'elle serait arrivée sur la terre ferme. Cependant, la nuit allait tomber et aucun bateau ne partait en direction de Borrosif à cause de la mer agitée, il fallait attendre donc le lendemain pour monter sur un navire et rejoindre Borrosif. Astelia était toujours aussi déterminée d'y arriver, peut-être que son cousin allait lui apporter l'aide dont elle avait besoin...

Inconsciemment, Astelia prit dans sa main droite son pendentif tout en continuant de regarder la mer. Tout pouvait changer demain, comme tout pouvait rester comme les choses étaient. Les dés étaient dans son camp et si elle souhaitait faire changer les choses, il fallait qu'elle y mette tout son cœur, qu'elle tente tout. Elle se perdit dans ses pensées, tentant de remettre en ordre ses idées et de réfléchir déjà à la façon dont elle s'exprimerait avec son cousin. Au final, elle ne le connaissait pas, elle ne l'avait jamais rencontré comme Isidil refusait qu'elle sorte du château. A quoi devait-elle s'attendre, un homme ressemblant à son frère, ou encore à Genth ? Elle n'aurait la réponse à cette question que le lendemain, bientôt, il serait temps d'aller se coucher pour être en forme une fois le soleil levé.



[Prochain post pour Lehr, puis si quelqu'un souhaite poster après lui, il n'y a pas de soucis :3]
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Lehr Deglaive
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MessageSujet: Re: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeMar 8 Nov - 21:45

« Ce sera fait selon vos ordres, Seigneur Isidil. »

Ces mots.. jamais le jeune homme n'aurait pensé être heureux de les entendre un jour. Lui qui haïssait profondément le fait d'en recevoir, il ne fut aucunement contrarié lorsque son roi lui imposa cette fois-ci ses lois. Sa voix suave habillait de manière élégante ses mots, leurs donnant un effet des plus agréable qui était. Un effet dit soyeux qui enchantait les oreilles de Lehr, encore mielleuses de cette écoute. Aussi merveilleuse que pouvait être les paroles de son souverain, il lui était difficile d'y croire. Cette mission, le vassal du suzerain en rêvait depuis des lunes, des cycles. Elle était par le passé la raison de son entrée au sein de la chevalerie puis, désormais, la raison qui le poussait à ployer devant son seigneur et maître de Caelicia. La tache qui lui était si chère à son cœur allait enfin ce réaliser : Escorter sa sœur la Princesse Astelia dans un pays voisin et ce, dans le plus grand secret. En effet, même si ce dernier lui avait refusé cette requête auparavant, il ne fut cependant point dupe. Connaissant un minimum sa parente, il savait qu'elle allait lui désobéir (ce n'était pas non plus la première fois que la dame le faisait) à un moment donné. Un affront qui était facile à deviner pour lui, et c'était pourquoi le Roi avait assigné cet ordre à Lehr. De cette manière, le maître pouvait garder un certain emprise sur les faits et gestes de sa sœur, voir même l'épier par le biais de son homme de main. Un plan ingénieux en somme. Cependant, une information cruciale lui échappait des doigts. Il ne connaissait aucunement le passé jumelé de ces deux êtres et ne pouvait en rien le deviner. Quand bien même il essayait, ce serait peine perdue, sachant le nom d'emprunt que son serviteur prit prudemment depuis les moments de trouble de son enfance. Un plan imparfait que le jeune soldat comprit aisément néanmoins, les projets malsains de son chef lui importait peu. Il allait enfin la revoir, c'était cela le plus important a ses yeux.

Enfin il allait la revoir, Elle, la femme qui avait changée sa façon de vivre et de penser. Même si c'était le temps de quelques instants, son être serait avec elle, l'accompagnant à travers son périple. Un périple qui, apparemment, les mèneraient bien loin de leur terre natale. Des contrées qui demeuraient encore inconnues pour le jeune homme qui lui, ne s'était guère aventuré plus loin que les limites frontalières de sa nation : Caelicia. Mais qu'importait ce fait, le légionnaire avait enfin l'opportunité de ce rapprocher de la princesse. Les occasions de la croiser dans le palais étaient rares et cela, le chevalier ne le savait que trop bien. Tout ce temps de patience était révolu. Le moment était venu, ce moment..ce moment..

Ce moment là, le soldat l'attendait depuis fort longtemps. Bien des fois, l'espoir l'abandonnait, lui tournant le dos à maintes reprises. Sa foi autrefois inébranlable face a la tâche qu'il s'était confiée le lâchait sans sourciller, le laissant le plupart du temps seul dans les affres noirs du désespoir. Son dépit face a cette situation ne faisait que s'accentuer au fil des temps, lui prodiguant indéniablement source de souffrance, autant physiquement que mentalement. En effet, la douleur physique de ses débuts de légionnaire étaient assez houleux, pour ne pas dire tumultueux. Lehr ne s'en souvenait que trop bien. Son supérieur hiérarchique ne le quittait jamais d'une semelle, de peur que le jeune troufion ne devienne un énième tir au flanc que l'on retrouvait souvent dans les autres infanteries. La fainéantise n'avait guère de place dans ses rangs, seule la force et l'endurance y étaient acceptées et tolérées. La vie de soldat sous les ordres de Genth Déicïd n'était en rien une promenade de santé. La fatigue gagnait rapidement les légionnaires et continuait de les guider bien des cycles, ne leur laissant guère de répit certaines nuits. Parfois, il arrivait même que les frères d'armes se réveillaient en pleine heure tardive de la soirée, prient encore dans la torpeur née de la journée éprouvante de la veille. La panique semblait maître de leurs esprits, y compris dans celui du jeune Lehr, peu habitué à tant d'hostilité. Un hostilité qui néanmoins incitait au respect dans le cœur de ses compagnons, comme dans le sien. Avec le temps, cette haine intempestive (dont seul le général en connaissait les rouages) ce changeait progressivement en un doux chant fraternel. Une hymne qui éveillait en tout ses pions le guerrier impitoyable qui sommeillait en eux, ne demandant qu'a sortir pour ce rallier à son cri, d'une belle et unique voix. Des moments marquants de sa modeste vie de légionnaire qui allait enfin lui servir dans une mission aussi importante que réelle..SA mission.

D'un cri libérateur, le soldat s'étira avant d'aspirer doucement une bouffée d'air environnante. En effet, l'air devenait irrespirable dans cette salle du trône, enclin à une nuisance certaine par la simple présence de son roi dominant. La pression s'en allait lentement d'elle même à mesure que son souffle chaud s'enlaçait dans la fine brise fraiche de la pièce. Elle caressait délicatement son visage fin, avant de l'escorter jusqu’à sa prochaine destination : les vestiaires. Un parcours qui lui était nécessaire pour incarner ainsi son nouveau rôle de garde du corps, qui l'était prêt à revêtir sans attendre. Sans effort, le légionnaire retirait son plastron et ses jambières avant d'enfiler timidement le costume présent dans son casier. Désormais en apparence de rôdeur, le jeune homme pouvait enfin retrouver la Princesse ou du moins, les fantassins qui ce chargeaient de la première partie de son escorte. En effet, il était prévu que la mission de Lehr ne débute qu'une fois arrivé à Leïto, une ville portuaire reconnue pour ses bienfaits dans le transport maritime. Toutefois, peu rassurer de laisser la protection de la princesse à des soldats inconnus (n'étant pas de son infanterie), le légionnaire prit la liberté de les surveiller de loin et ce, tout en long du trajet. De plus, la belle Astelia lui en avait fait la requête quelques temps plus tôt au château, de peur de voir les gardes présent incompétents et non-respectueux de la tâche qui leurs était confiés ( Malgré le fait que Lehr en faisait partie, elle ce sentait plus à l'aise avec lui, étant donné qu'ils s'étaient déjà rencontré par le passé). Désormais rassuré d'être arrivé sans encombre, c'était le cœur léger que Lehr rejoignit la dame. Intimidé par cette dernière, il trouva quand même le courage de lui parler..


« Tenez Princesse Astelia, ceci est un présent que j'ai acheté il y a peu exprès pour vous. Je sais que ce n'est en rien très confortable mais la discrétion est primordiale pour une personne aussi importante que vous. A partir de demain, votre séjour en dehors de Caelicia risque d'être dangereux pour vous si les précautions d'usages ne sont pas prises. On ne sait jamais sur qui on peut tomber lorsque l'on s'avance vers un lieu inconnu. Loin de moi l'envie de vous paraître négatif, c'est seulement que je me pardonnerais jamais si quelque chose devait vous arriver par mon manque de prudence.. »
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Astelia Lionheart
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MessageSujet: Re: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeDim 13 Nov - 19:18

Alors que Astelia regardait la mer, quelque chose, ou plutôt quelqu'un, vint l'interrompre. La princesse se tourna alors pour faire face à son interlocuteur et tomba sur Lehr. Isidil avait décidé d'envoyer ce chevalier pour escorter la jeune femme jusqu'à Borrosif, chose qui, d'un côté, ravissait la jeune femme, mais de l'autre, qui l'inquiétait. Elle avait déjà croisé Lehr, elle avait tenté de soigner la mère de ce dernier, sans grand succès. Astelia avait été surprise d'entendre de la bouche de son frère que c'était cet homme qu'elle avait croisé qui allait l'escorter. Cependant, le fait que son frère ait déployé une armée pour la protéger ne la réjouissait pas, elle aurait facilement pu passer inaperçu toute seule qu'avec ces hommes de l'armée. Il fallait juste espérer qu'il n'y ait pas de problèmes car tout le monde pouvait savoir que la princesse était de sortie, y compris les insurgés. En réalité, la princesse ne s’inquiétait pas pour les insurgés, elle savait que si jamais elle tombait sur l'un d'entre eux, rien de mal ne se passerait, mais ce qui était le plus inquiétant, c'était les brigands qui pouvaient tout tenter pour enlever la jeune femme et demander ensuite une magnifique rançon à Isidil. Sur cette pensée, Astelia secoua la tête. Non, il était hors de question qu'une telle chose arrive, car les conséquences seraient terribles. Isidil pourrait renforcer les rondes des gardes et la princesse ne pourrait plus sortir à l'extérieur du château. Il fallait éviter toutes les personnes suspectes, toutes.

La jeune princesse regarda alors ce petit présent que Lehr lui avait acheté, il s'agissait de vêtements plus commodes et qui la confondrait facilement avec les autres habitants. C'était le costume parfait pour ne pas attirer l'attention des personnes malveillantes. Astelia prit alors les vêtements puis s'inclina légèrement après avoir fermé les yeux.


"Merci beaucoup, nous serons moins repérés si nous nous mêlons aux autres habitants."

La jeune femme se releva et ouvrit ses yeux avant d'observer plus en détail ce que Lehr lui avait apporté. C'était une simple robe de bourgeoise, un rang bien inférieur à celui que possède Astelia mais elle s'en moquait. Grâce à ce vêtement, la princesse passerait facilement inaperçu, et les brigands préfèreraient voler des aristocrates plutôt que des petits bourgeois. La princesse se mit rire avant de regarder le chevalier.

"Un des soldats m'a raconté ce qu'il se passait, il paraît que la mer sera très agitée cette nuit et qu'on pourra embarquer sur un bateau que demain. C'est assez dommage... J'avais bien envie de voir quelles sensations on pouvait avoir lorsqu'on navigue sur la mer..."

Tout en parlant, Astelia s'était tournée vers la mer et l'observa de nouveau. Ce serait la première fois que la princesse allait monter sur un bateau et naviguer sur la mer, la première fois qu'elle quitterait Caelicia ainsi que la première fois qu'elle allait à Borrosif pour y rencontrer son cousin, l'empereur de Borrosif. Au début, Astelia était assez nerveuse à l'idée qu'elle allait rencontrer son cousin et que tout l'avenir de Caelicia pouvait se jouer sur cette simple rencontre mais désormais, la jeune femme avait réussi à maitriser son stress et elle se sentait mieux. La princesse reposa son regard sur Lehr avant de continuer, un sourire aux lèvres.

"Enfin, ça sera pour demain. Je n'ai pas envie que les gens prennent des risques pour moi juste parce que je voulais aller naviguer aujourd'hui. On a le temps et il faut savoir apprécier chaque moment que la vie nous offre sans pour autant être pressé de les vivre..."

Très vite, la princesse perdit son sourire puis baissa légèrement la tête. Elle se voyait parfaitement à travers ses paroles, elle se remémorait tous les instants qu'elle avait pu partagé avec son frère, elle en avait profité pleinement jusqu'au jour où son frère était monté sur le trône. Depuis ce jour, les choses n'étaient plus les mêmes et Isidil et Astelia n'avaient plus la même complicité. Si seulement leur père pouvait être toujours là, Isidil ne serait pas sur le trône et ce pouvoir ne l'aurait pas changé... De toute façon, le mal était fait et elle ne pouvait plus reculer, il fallait qu'elle essaye de changer les choses...

Le soleil n'était presque plus visible, laissant sa place à la lune alors que le ciel commençait à devenir de plus en plus bleu foncé, montrant que la nuit n'allait pas tardé à tomber. Il était donc préférable de trouver une auberge et de prendre des chambres pour être plus en sécurité et éviter que le froid ne les engourdisse et que quelqu'un tombe malade. Astelia releva alors la tête et reprit son air sérieux avant de parler avec Lehr.


"Je pense qu'il serait temps de trouver une auberge et de réserver des chambres. J'en profiterais demain pour mettre les vêtements que tu m'as apporté..."

Une nouvelle fois, Astelia regarda les vêtements qu'elle avait entre ses mains, réalisant tout ce qui allait se passer à partir de demain. Elle avait hâte de prendre la mer, hâte de goûter enfin à cette liberté et hâte de rejoindre son cousin.
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MessageSujet: Re: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeMar 15 Nov - 21:48

Son regard..il glissait de manière évidente sur le fin minois de la belle, enclin à la beauté éternelle. Son visage lisse et dénué d'imperfection ne pouvait qu'attirer l'œil du voyeur, quémandant encore de ce délice. Nectar des mortels, il était difficile de s'y soustraire sous peine d'une torture des plus sincère. Un pêché vile et traite qui demeurait toutefois difficile à sustenter. Bien des hommes avaient tentés sans pour autant y arrivés. Lehr n'échappait aucunement à cette règle, au plus grand désarroi de ses nerfs. Ce que son corps désirait son esprit lui promettait et ce que son esprit lui ordonnait, son corps ne voulait faire. Une ambiguïté qui le laissait perplexe face à la gentillesse de la princesse. De par ses gestes, humble et sincère, cette dernière le remercia sans détour. Une certaine innocence accompagnait son mouvement incliné, laissant ainsi le légionnaire totalement gêné. Il était guère habitué de voir une femme lui prêter autant d'estime, surtout chez une femme importante et puissante, comme l'était la chère Astelia. Néanmoins, cela n'était en rien source de quiétude, bien au contraire. Son attitude montrait simplement que la jeune femme demeurait respectueuse envers son prochain. Qu'importait son grade et ses hautes obligations, qu'importait les règles et lois, elle restait humaine avant toute chose. Un fait rare qui semblait déserter nombres de gens de la royauté, à commencer par son frère : Isidil. Hautain, manipulateur, fourbe, tels étaient les mots pour le qualifier, la plupart du temps. Le gouffre qui le séparait de sa sœur demeurait grand. Il était dur de les croire parents et pourtant..Astelia était différente de lui, elle n'avait rien de son frère. Ses qualités étaient son charme, ses défauts étaient ses armes et son âme, elle, brillait d'un immaculé éclat. Le légionnaire pensait que jamais il ne ce ferait à une telle pureté et pourtant, la demoiselle le surprenait bien des fois, et celle-ci n'était en aucun cas la dernière..

Ses deux prunelles ce posaient désormais sur les lèvres rosées de la duchesse. Délicates, elles se taisaient à la venue de ses palabres, enclin à accompagner de leur justesse sans failles les sons harmonieux des vagues. A la fois calme puis tempéré, elles se baladaient doucement dans la bise fraiche prodiguée par la mer avant de venir titiller allègrement les sens auditifs du jeune homme. La tonalité de sa voix s'accentuait puis ses paroles (plus rythmées qu'auparavant) s'enchainaient. Petit à petit, leur conversation semblait déviée sur le but de leur arrivée à Leïto. Même si cette ville demeurait belle et digne de vacances de rêve, ce n'était nullement dans leurs projets. Apparemment (et d'après les dires de la princesse), il était nécessaire de s'embarquer dans un navire pour rejoindre le pays voisin. Prendre la mer et faire escale sur une terre inconnue était une première pour le légionnaire, trop habitué à ses racines calicienne, qui l'escortaient depuis les prémices de son existence. Avant aujourd'hui, l'individu ne connaissait en rien le terme de « mer » ni son utilité dans le monde. C'était juste un mot, rien de plus. Seul les anecdotes (par moments croustillantes) de son supérieur Genth Déïcid lui laissait un point de départ imaginaire vers lequel ce tourner. Toutefois, même en narrant la forme, cela demeurait difficile de visualiser la base de cette entité, transpirant l’ambiguïté. Cependant, cette chimère ce faisait moins mystérieuse une fois qu'on la percevait au loin, défiant avec une rébellion certaine l'horizon orangé. C'était ce que comprit la princesse Astelia qui (tout en partageant son envie espiègle de la parcourir à voix haute) la contemplait d'un regard attentif, pour ne pas dire curieux. Sentant l'émerveillement que cette dernière pouvait ressentir face à la simple vision de cette « mer », Lehr ce laissa prendre au jeu à son tour, avant de répondre à son intimidante locutrice.


« Ne vous inquiétez pas, il y a nombre de jours avant d'arriver sur les terres du pays voisin. Je pense que les premières sensations sur cette mer ne vont guère ce faire attendre et que, bientôt, vous pourrez enfin en savourez les bienfaits. Ne vous inquiétez pas, une nuit passe vite dans cette ville, Leïto est réputé pour endormir rapidement ses enfants par son unique voix. Le bruit des vagues apaise les esprits et rend ainsi le sommeil plus facile, paraît-t-il. Le lendemain sera vite arrivé.»

Des paroles rassurantes, du moins, c'était là le principal but du jeune homme : mettre à l'aise la princesse tout en tentant humblement de freiner son envie de naviguer. En effet, même si aux premiers abords ses mots donnaient l'impression d'être rassurant, son esprit, lui, ne partageait aucunement cet avis. C'était également la première fois que Lehr allait prendre la mer, c'était la première fois qu'il allait « flotter » sur l'eau, au dessus de ce liquide trouble et bleuté. Cette pensée l'angoissait et l’horripilait. Pour lui, flotter au dessus de la mer lui paraissait inconcevable, sachant le nombre de fois où il avait plongé dans les lacs et les ruisseaux profonds. Si c'était possible de flotter à la surface, ne l'aurait-t-il point déjà remarqué et tenté ? … Qu'importait la réponse, le jeune homme ne s'attardait plus dessus désormais. Le plus important était de rassurer la dame, chose qui semblait fonctionner. « Semblait » seulement car il en était rien. En effet, le sourire de la jeune femme l'abandonnait. La solitude ce lisait sur son visage, attristé par de sombres pensées déclenchées par ses derniers dires. Ne sachant que faire face à cette situation, Lehr chercha un moyen de lui rendre le sourire, en vain. Un silence d'or s'installa quelques minutes avant que la voix de la princesse revint. La lady relança le dialogue, attendant ainsi une réponse de la part de son garde du corps. A son tour, ce dernier lui répondit, d'une voix calme et posée.

« Il est vrai que dormir à la belle étoile en cette saison n'est guère conseillé, surtout en cette nuit sans..étoiles.. dit-t-il, tentant vainement un trait d'humour pour arquer un rictus à la femme. Après cette petite « blague », Lehr continua sa réponse, à sa façon: J'ai ouïe dire que l'auberge située quelques ruelles plus loin de notre position était propice à la camaraderie puis promettait une ambiance bien sympathique. Le prix des chambres n’étant pas trop élevé, je pense que cette auberge fera l'affaire pour cette nuit..  Qu'en dites-vous ?»
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Astelia Lionheart
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MessageSujet: Re: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeLun 21 Nov - 20:16

Il semblerait que Lehr avait tout prévu. Le jeune Caelicien avait déjà repéré une petite auberge qui, d'après la description qu'il en faisait, semblait bien sympathique. Et puis, cela serait la solution idéale pour commencer à se fondre dans le décor et ne pas se faire trop remarquer. Les gardes commençaient à se séparer, certains restaient en ville et d'autres décidaient de reprendre la route en direction du château. Il n'y avait plus besoin d'autant de gardes pour pouvoir protéger la princesse et cela ne faisait qu'attirer l'attention sur eux. Les autres qui étaient restés dans la ville s'étaient fondus dans la foule et commençaient chacun à regagner des maisons ou des auberges étant donné que la nuit allait arriver. Il ne fallait pas trainer dans la ville car par habitude, Astelia savait que les rues pouvaient être dangereuses la nuit. La princesse posa à nouveau son regard sur Lehr avant de parler.

"Tu sais, l'argent n'est pas un problème pour moi... Mais l'auberge a l'air bien sympathique, je pense qu'y aller serait une bonne idée."

Sur ces mots, la princesse se laissa guider par le jeune cavalier en direction de l'auberge. Cette dernière n'était pas trop loin du port, il suffisait de parcourir quelques rues pour pouvoir atteindre l'auberge. D'un air calme et posé, Astelia suivait Lehr tout en regardant les habitations autour d'elle. Cette ville, même si elle se trouvait à Caelicia, ne ressemblait pas du tout à Isélion, c'était comme si cette ville avait sa propre histoire et son propre mode de vie et cela émerveillait la princesse. Si elle le pouvait, elle aurait voyagé dans tout Caelicia pour découvrir des endroits aussi magnifiques que cette ville. Cependant, Isidil ne l'autoriserait jamais à entreprendre un voyage comme celui là et elle le comprenait, déjà qu'il était retissant à la laisser partir vers Borrosif alors tentait un tour du monde, c'était de la pure folie. Il ne fallait pas oublier qu'elle était la princesse de Caelicia et si une telle chose se faisait savoir, les brigands ou même insurgés tenteraient de profiter de la situation pour tenter de faire pression sur le Roy.

Lorsque Astelia pensa à son frère, la princesse secoua la tête. Au final, était-ce une bonne idée de se rendre à Borrosif ? Oui elle souhaitait aider son peuple et avait donc décidé d'aller voir son cousin pour lui demander de l'aide mais plus le temps passait et plus elle se sentait mal, mal de faire un sale coup à son frère alors que ce dernier avait fait tout pour l'aider quand ils étaient petits. Sur le coup, Astelia aurait voulu tout abandonner et rentrer au château, demander pardon à son frère et faire comme si de rien n'était mais à nouveau, la vision de son peuple la torturait. Au final, la princesse luttait contre elle-même, pour éviter que toutes ses pensées ne l'assomment et ne lui fassent perdre connaissance.


"Isidil..."

N'étant pas quelqu'un de forte, Astelia s'arrêta brutalement au beau milieu de la rue et fixa le sol. Elle le sentait, elle commençait à perdre petit à petit le contrôle d'elle-même, son corps commençait à trembler et elle ne pouvait l'arrêter. Au final, ses pensées se bagarraient et il était impossible pour la princesse de remettre de l'ordre dans sa tête. Les larmes commençaient à monter mais les retenir semblaient de plus en plus dur. La vision de son frère n'arrêtait pas de la poursuivre, elle le voyait encore et encore, et se rappeler de tous les moments qu'ils avaient passé ensemble quand ils étaient petits, tous ces moments qui lui ont été volés une fois que Isidil était monté sur le trône. Si seulement... si seulement leur père était toujours là... La vie aurait été plus dure, certes, mais au moins, Isidil serait resté le même...

Ne pouvant plus contenir toutes ces pensées qui ne cessaient de se bagarrer, Astelia lâcha inconsciemment le vêtement que Lehr lui avait passé. Sa vision commençait à se noircir et soudainement, tout disparu. La princesse ferma les yeux avant de perdre connaissance et de s'effondrer sur le sol.
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MessageSujet: Re: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeMar 29 Nov - 22:09

La voix de la nymphe s’élevait de nouveau vers les cieux, narguant au passage une mer, jalouse du ton cristallin de l'oratrice. Ce son doux et harmonieux effaçait aisément celui du déferlement des vagues, prônant avant tout calme et grâce. Timidement, elle recouvrait toute chose avant de ce taire inexorablement dans l'oubli, une énième fois. Lehr ne se lassait aucunement de l'écouter. Tel un enchantement, il était comme happer par la belle qui devenait une source d'attention plus grande, plus importante, à mesure que le sablier du temps écoulait son sable sur son être. Malgré la hiérarchie qui les séparaient, le jeune homme ne pouvait en rien contenir les émotions qu'il ressentait envers la duchesse. Un sentiment fort le parcourait en maitre à chaque fois que son nom s'invitait dans les discussions. Que ce soit entre gardes ou petits gens du peuple, le même effet perdurait : une étrange sensation l'envahissait au début, puis ce transformait progressivement en d’inquiétants frissons vers la fin. Des frissons qui lui courbaient l'échine sans aucunes difficultés, lui rappelant au passage qu'il n'était plus maître de son corps l'espace de ces quelques instants. Une « faiblesse » que cernait rapidement le jeune légionnaire ou tout du moins, pensait cerner. En effet, l'idée de la contrôler lui vint à l'esprit un bon nombre de fois mais hélas, c'était courue d'avance. La différence entre « songer » et « passer à l'acte » était trop grande. La difficulté de passer de l'un a l'autre demeurait plus forte que lui, malgré ses vaines tentatives pour la surpasser. Il n'était qu'un homme après tout. Même si ce dernier ne pouvait lui être supérieur, il ce devait de l'égaliser. Fierté mal placée sans doute, qui le savait ? Personne..d'ailleurs, avec tout ceci, Lehr en oubliait presque la dernière vison qui repassait en boucle dans sa tête depuis peu : l'image de sa mère, mourante, ce faisant soigner par la bienveillante Astelia. Suite a cela, un simple mot lui revint en mémoire et balaya ainsi cette fierté, dénuée de toutes subtilités..

*Merci.*

Un simple mot qui engendrait milles pensées. Un simple mot qui le rendait à la fois nerveux et mielleux, laissant ainsi son esprit muet face à l'appel de son cœur, animé par d’innombrables cris. Des hurlements plus denses qui s'imposaient aisément en son sein, attendant le moment opportun pour s'extirper de son angoisse naissante. Source de son manque de courage, il était certain que le soldat subissait encore nombre de fois l'assaut de ces blessures invisibles, lui gâchant parfois l'envie de vivre. Toutefois et petit à petit, le jeune homme arrivait à reprendre le contrôle. Doucement, l'angoisse ce dissipait à la même allure que la lune se déposait sur le rivage. Plonger profondément dans ses pensées, Lehr ne fit aucunement attention à ce détail qui lui paraissait si soudain. L'aube orangée d'autrefois n'était plus et laissait place à un second ciel, d'un teint plus sombre et lugubre. Couette de la nuit, ses reflets nébuleux jonchaient aisément les courbes froides des eaux avant de ce repentir auprès de la boule opalescente, reine et juge de ces terres nocturnes. Éternelle guide des voyageurs égarés ou bien des nomades les plus expérimentés, c'était cette fois-ci au tour des deux âmes jumelées de la suivre dans cette nébuleuse soirée. Elle éclairait de sa lumière albâtre leur chemin à travers les ruelles étroites avant de ce fondre dans la lueur ocre (des flambeau illuminant l'entrée) de l'auberge. Profitant de ce moment de marche unique (où ce mêle tranquillité et intimité), Lehr ouvrit de nouveau le dialogue, tout en ce grattant la tête, signe évident de gêne.

« Princesse, cela fait déjà un moment que vous m'êtes venu en aide... Une bienveillance comme la votre ne s'oublie nullement. Voilà...euh.. je tenais à vous dire ..Merci... pour euh... tout ! .. »

Peu sur de lui, sa voix tremblait a mesure que ses mots sortaient. Une timidité qui lui collait à la peau, hélas. En effet, même le général Genth Déïcid n'arrivait à taire cette « faiblesse » qui assaillait le garçon de manière imprévisible. Une gêne pour le soldat et l'homme qu'il était mais qu'importait ce fait, aujourd'hui, Lehr n'était aucun des deux, juste un protecteur, un garde du corps servant loyalement la princesse Astelia. Gardien d'une femme qui, d'ailleurs, ne semblait aucunement vouloir lui répondre. Surpris par ce silence qui devenait trop pesant, le soldat arrêta sa marche avant de ce retourner doucement vers la nouvelle muette..

« Oyo.. !?! »

Suite a son étonnement, un bruit sourd survint, perçant ainsi l’écho de ses pas qui accompagnait jadis les ruelles, désormais désertes. Les dalles en béton atténuaient aisément l'impact du corps lourd de la femme qui venait de s'évanouir, soudainement. Elle avait perdu connaissance sans réelles raisons apparentes. Juste un léger murmure s'échappait de sa bouche, avant de sombrer dans un mal étrange. Tel un automatisme, Lehr la prit dans ses bras et, lentement, reprit sa marche en direction de l'auberge. Même si cela ne ce voyait aucunement sur le moment, il était assez angoissé par la situation. Son inquiétude envers la princesse s'accentuait indéniablement à mesure que l'auberge s'approchait de sa vue. En effet, même si elle s'était évanouie, le choc contre le sol avait très bien pu lui laisser des séquelles. Le risque était minime cependant, il ne fallait guère tenter le diable. Le légionnaire accéléra son pas jusqu'à enfin atteindre l'auberge, nimbée de monde. Apparemment, c'était l'heure de pointe, tout voyageurs et habitants de Leïto s'étaient réunis en ce lieu. Ils s'étaient rassemblés pour fêter un événement particulier qui ce déroulait chaque année dans cette ville. Une ambiance festive régnait dans l'atmosphère chaleureuse de l'auberge, qui apparemment, prônait les bienfaits d'une taverne. Non pas que Lehr n'appréciait ces faits cependant, il avait d'autres projets sur les bras, notamment une belle, toujours inconsciente. D'un simple regard perçant vers le responsable des lieux, le légionnaire montait en direction de sa chambre, réservé plus tôt dans la journée. Délicatement, il posait le corps parfait de la duchesse sur le lit, tout en faisant attention à ne pas froisser ses vêtements. Désormais en sécurité, Lehr attendait patiemment son réveil, posé à même le sol non loin du lit. La fatigue des voyages jusqu'en Leïto l'avait rattrapés, finalement. Sans faire attention, le jeune homme s'endormit à son tour, avec comme dernière vision sa belle, dormant à ses côtés. C'était sur, il allait bien rêver, le bougre..
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Astelia Lionheart
Princesse de Caelicia.
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MessageSujet: Re: La confiance d'un peuple   La confiance d'un peuple Icon_minitimeVen 9 Déc - 20:56

"Isidil !"

Des bruits de pas résonnaient dans les couloirs du château, des bruits très pointilleux, soulignant qu'ils provenaient d'une femme ou d'un enfant. La fréquence de ces pas indiquaient également que cette personne était en train de courir. Un autre bruit accompagnait celui provoqué par les pas, le bruit d'une poignée, d'une porte qui s'ouvre et qui se referme et ce même bruit se répétait sans cesse. Parmi tous ces bruits, une petite voix se distinguait, répétant toujours le même mot.

"Isidil !"

Une petite fille aux cheveux noirs parcouraient tous les couloirs du château, regardant dans chaque pièce si la personne qu'elle cherchait ne s'y trouvait pas. L'agitation commençait à l'épuiser de plus en plus mais malgré tout, elle continuait d'arpenter les couloirs pour lui, pour le retrouver. Elle avait beau chercher partout, ouvrir toutes les portes, regarder dans toutes les salles, elle ne le trouvait pas. C'était comme s'il s'était évaporé... La panique commençait à envahir la petite fille, s'inquiétait alors pour son frère. C'est à ce moment précis qu'un bruit l'interpella, comme des pleurs. La petite fille se laissa guider vers les pleurs avant d'arriver devant une porte. Sans crier gare, elle ouvrit la porte et passa doucement la tête dans la pièce pour pouvoir distinguer si les pleurs venaient de cet endroit.

"Grand frère !"

Une petite silhouette était visible près de la fenêtre, recroquevillée sur elle-même et il n'eut pas fallu longtemps avant que la petite fille ne reconnaisse la personne qui se trouvait là. Elle entra rapidement dans la pièce, sans prendre la peine de refermer la porte derrière elle puis une fois près de son frère, elle se laissa tomber à genoux pour se trouver à la hauteur du petit garçon avant de le prendre dans ses bras. Le garçon fut d'abord étonné et ne prononça pas un mot mais après quelques minutes, il répondit à l'étreinte de la jeune fille en la prenant dans ses bras. C'est à ce moment là que la petite fille comprit ce qu'il s'était passé car cette même chose arrivait quasiment toutes les semaines, voir tous les jours.

"Il t'a encore fait mal ?"

Inconsciemment, la petite fille serra son étreinte, comme si elle ne souhaitait pas que son frère s'en aille. Elle savait pertinemment que cette situation était de sa faute, comme toutes les autres fois. Elle n'apportait que le malheur et la tristesse sur son frère et elle se sentait si faible. C'est à ce moment qu'elle sentit l'étreinte de son frère plus importante, la main de ce dernier avait remonté jusqu'au visage de sa soeur avant qu'il ne passe sa main dans ses cheveux pour tenter de la rassurer.

"Tout va bien Astelia, ne t'en fais pas pour moi..."

Le silence s'installa finalement, les deux enfants ne bougèrent pas. Étant fatiguée d'avoir chercher son frère partout, la petite fille commença à fermer doucement les yeux avant de s'endormir, bercer par l'étreinte de son frère.


[...]


Douce sensation de douceur et de joie mêlés à la douleur. Astelia tourna la tête légèrement sur le côté avant d'ouvrir doucement les yeux. L'endroit lui était inconnu et la jeune femme n'arrivait pas à se souvenir comment elle était arrivée dans cet endroit. Elle voulait tenter de se lever pour tenter de découvrir où elle se trouvait mais lorsqu'elle tenta de se redresser, sa tête la fit souffrir. Résignée à rester allongée sur le lit, la princesse regarda le plafond de la pièce. Sa main droite se déplaça délicatement pour se diriger près de son cou et ainsi attraper son pendentif. Elle ferma ensuite les yeux avant de prononcer à voix basse quelques paroles. La douleur commençait à s'estomper, elle allait enfin pouvoir se lever et découvrir ce qu'il se passait.

Quelques minutes après, la douleur était totalement partie. Astelia se redressa avant de regarder tout autour elle. A première vue, elle se trouvait dans une chambre mais il y avait tellement peu d'objets qu'il lui était impossible de dire exactement dans quel type de bâtiment elle se trouvait. C'est à ce moment précis qu'elle aperçut quelqu'un de familier sur le sol.


"Lehr... ?"

Craignant d'abord le pire, Astelia se redressa brutalement pour tenter de voir si Lehr allait bien. Cependant, la princesse ressentit très vite la fatigue provoquée par son sort et elle tomba de nouveau sur le lit. La panique s'empara d'elle, est-ce qu'ils avaient été fait prisonniers par des brigands ou par les insurgés ? En tout cas, d'après le premier coup d'oeil, le soldat ne semblait pas blessé, ce qui n'empêchait pas la princesse de paniquer.

"Mais qu'est... qu'est ce qu'il s'est passé... ?"

Astelia passa ses mains dans ses cheveux avant de baisser légèrement la tête. Le fait de se souvenir de rien l'énervait. Elle avait l'impression que quelque chose s'était passé mais pourtant, elle ne se souvenait de rien. C'est alors que certains souvenirs lui revinrent, elle se souvient, elle était à Leïto et elle cherchait à prendre un navire avec Lehr pour se rendre à Borrosif. De toute façon, seul le soldat pouvait répondre à toutes ses questions et comme il n'avait pas l'air éveillé, la princesse n'allait pas avoir les réponses à ses questions tout de suite.
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