An de grâce 387 depuis la découverte des terres abandonnées de Caelis, par Ibarion le Jeune. Isidil gouverne d'une main de fer dans un gant d'acier. Véritable tyran, il écrase toute opposition. Mais dans l'ombre fomente la résistance d'un peuple opprimé.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Console PS5 Digital édition limitée ...
Voir le deal
499.99 €

 

 De réveil et d'angoisses.

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Chimère Sombregivre
Troisième leader de l'Insurrection
Chimère Sombregivre


•Messages : 61
•Date d'inscription : 02/10/2011
•Localisation : Dans les rues, en galère ? Suspendu au sommet d'un monument ? A la recherche de Balphas, où à ta fenêtre ?
•Âge : 20 cycles. Peut être 21.

Journal personnel
•Description:
•Journal: ◊. L'écriture est quelque chose de mental. Tandis que jouer est une sensation essentiellement physique.
•Fiche Rp:

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeMar 3 Jan - 18:32

Il renifla, passant sa main sous son nez. Vieux réflexe de toxico, celui qu'aucun n'aurait su perdre. Après tout, il était dedans depuis si longtemps qu'un décrochage avant sa mort paraissait désormais impossible.
Bien qu'appréciant peu l'alcool, il ordonna que l'on lui serve une pinte. Assez ferme et assez fraîche pour lui remettre les idées en place, trop peu alcoolisée pour faire de son esprit le brouillon de ce qu'il pouvait être.
Sa main vint s'appuyer sur son coeur, au travers de ses tissus, comme s'il était pris d'une douleur. En réalité, le drogué s'assurait que dans la poche de son manteau se trouvait toujours la précieuse bourse de l'Ystar, et plus précieux encore, son contenu. Sombregivre avait conscience du prix que représentait tant de Balphas, d'une aussi bonne qualité. Il avait aussi conscience que jamais il n'aurait pu se payer que quelques grammes de cette substance, comme il savait qu'une fois les doses épuisées, il devrait repasser à une qualité plus basique.
Mais au moins aurait-il encore de la Balphas. Le manque le tenaillait, et bien qu'il travaillât à ce que cela ne se remarque point, n'importe lequel de ses proches aurait su le voir. Avec le produit, il se fermait immanquablement. Sans, il fallait faire preuve d'un peu de jugeote et le connaître suffisamment pour lire ses traits comme l'on lit les pages d'un livre.

Enfin la commande arriva, et il cacha son visage dans cette mousse blanche et douce. Le liquide courait dans son gosier, se précipitant vers le fond, et en une gorgée, il avait assuré une relative descente de verre. Ses pensées s'égaraient, et il se mit à s'aventurer dans ses souvenirs les plus récents, cherchant à se rappeler comment il était arrivé là.
Isélion. La Grand-ville. Celle vers qui il revenait toujours, celle dont il ne savait se détacher. L'union qui était faite entre la capitale et lui tendait parfois à être fusionelle, tant il connaissait tous ses axes, toutes ses rues, tous ses chemins et toutes ses galeries. Pas une échoppe ne lui était inconnue, pas un passage ne demeurait secret. Il connaissait la ville aussi bien qu'un époux est supposé connaître le corps de sa femme. Mieux sûrement, même. Personne n'aurait pu rivaliser avec lui en ce domaine, qu'il s'agisse de Parìs, de Calypso, ou de n'importe quel soldat du Roy.

Toutefois, il n'avait aucun souvenirs quand à son retour vers la Splendide. Rien qu'une angoisse si forte qu'elle le tirait du lit en sursaut, et imbibait ses draps de sueurs froides. La fièvre avait-il d'abord pensé, mais comment aurait-il attrapé pareille vérole ? Tout ce qui lui revenait en tête ne comptait autre que sa descente du navire de Vassili Vladimir, un coup sur le crâne, puis trou noir.
L'insurgé se massa la mâchoire, qu'il avait encore douloureuse. Sans doute son menton avait heurté le sol durant l'éventuel bagarre à laquelle il s'était hypothétiquement adonnée. Ca expliquerait les bandages qu'il avait au bras, à la jambe et à la hanche, mais restait toujours à élucider le mystère de sa présence en ces lieux.

Il s'était réveillé dans une des « chambres » aménagées à même les égouts, ce qui ne laissait que peu de doutes, en réalité. Il avait été ramené par un ami, si non pas un partisan, de l'Insurrection. Vraisemblablement quelqu'un qui le connaissait, de plus, pour avoir su qu'il était lui même rebelle. Eïchiro ? Probablement, quoique le jeune homme n'aurait pu quitter le lit, si son ami avait veillé sur lui, ce qui au final laissait la question entière.

Ses yeux d'or – cet or artificiel, coloration entièrement due à la drogue qu'il ingurgitait depuis bien des cycles, et qui annonçait une cécité à venir – se perdirent dans la contemplation de l'or de cette bière blonde, alors que vagabondaient ses interrogations. Si bien que son naturel méfiant laissait place à une attention entièrement focalisée sur un point seul et unique.
Erreur de bleu.
Revenir en haut Aller en bas
https://caelis.forumgratuit.org
Songe Vaguebrume
Manant.
Songe Vaguebrume


•Messages : 8
•Date d'inscription : 09/11/2011
•Âge : 20 cycles

Journal personnel
•Description:
•Journal:
•Fiche Rp: https://caelis.forumgratuit.org/t55-songe-vaguebrume

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeMer 4 Jan - 19:52

Songe parcourait une ruelle lorsqu’elle s’arrêta presque comme happée par la vitrine d’une boutique. Elle resta un long moment à admirer toutes les victuailles qui s’étalaient devant elle… Pour un peu elle se serait collée contre la vitrine, la langue pendante, mais il lui restait tout de même un semblant de dignité. Elle maudit ses poches vides et son estomac tout aussi peu rempli avant de reprendre sa route.

Voilà plusieurs jours qu’elle n’avait rien avalé, ou si peu. Ce qu’elle trouvait sur sa route, ce qu’elle pouvait obtenir en échange de quelque menu service, mais elle avait rarement une bourse bien remplie. Quelle folle elle avait été de dépenser presque tout ce qui lui restait dans du matériel de secours qui n’avait finalement pas servi à grand-chose si ce n’est martyriser un jeune homme dont elle était déjà en partie responsable du bien mauvais état. Son propre bras, encore entaillé par le passage du stylet en aurait bien profité, mais elle avait tout laissé derrière elle.

Elle resta un instant pensive. Elle espérait au moins que sa dernière tentative pour aider n’avait pas été veine. Elle était retournée peu après sur le lieu de la bagarre mais n’avait rien retrouvé, pas une trace des blessés ou de la jeune femme. Elle espérant que ça signifiait qu’ils avaient eu le temps d’évacuer les lieux, et non qu’ils avaient été arrêtés. Pour sa part elle n’avait pas eu trop de mal avec les soldats. Elle s’était attendue à se faire rabrouer par les gardes, et à vrai dire, elle n’était pas très sûre d’elle quand elle s’était lancée dans sa tentative pour les détourner de leur tour de garde. Cependant, elle avait eu beaucoup plus de succès qu’escompté dans sa tentative de les distraire, pour une raison qui – lorsqu’elle eut l’impression de l’avoir devinée – lui déplut fortement. Elle commença même à avoir peur lorsqu’elle se rendit compte qu’elle se retrouvait seule et isolée dans une ruelle avec des soldats l’air assez peu intéressés par le contenu de ses paroles mais qui avaient tout de même stoppé leur course pour se concentrer sur elle. Elle fut heureusement sauvée par un supérieur qui était passé par là pour leur ordonner d’aller surveiller un point précis de la ville, et en avait profité pour filer discrètement.

Après tout, cette histoire ne l’avait jamais vraiment concernée, et ne la concernait plus, elle devait simplement laisser tout ça de côté et trouver du travail. Elle ne pourrait pas continuer et aller plus loin dans son voyage sans épargner quelques sous. Elle avait pensé que la capitale serait toute désignée pour ça, mais elle s’y perdait et s’y trouvait assez peu à l’aise. Sans doute prendrait-elle l’habitude, avec le temps…

Elle aperçut une auberge et décida de renouveler sa tentative infructueuse d’avant sa mésaventure avec les deux bagarreurs. Elle eut à peine le temps d’entrer silencieusement et de s’avancer dans la salle qu’un détail la frappa. Elle s’arrêta un instant bouche bée, sûre de se tromper, mais elle reconnaissait clairement le jeune homme. Sa première réaction fut d’effectuer un demi-tour, toujours gênée des désagréments qu’elle avait pu entraîner et ne sachant pas exactement quelle pouvait être la réaction du jeune homme. C’est la curiosité qui la retint, et elle tourna légèrement la tête avant de pivoter pour observer à nouveau ce dernier. Il semblait remis même s’il arborait toujours des bandages, au moins n’avait-il pas l’air d’avoir subit des dégâts trop irrémédiables, ni fini en prison d’ailleurs. Ce qui laissait penser que les deux autres n’y étaient pas non plus. Elle hésita longuement, mais comprenant qu’elle attirait encore plus l’attention sur elle en restant plantée là, elle se remit en mouvement pour approcher la table de celui qu’elle avait entendu être appelé « Chimère ».

Une fois arrivée à sa hauteur, elle se convainquit qu’il était trop tard pour faire demi-tour, et elle se permit quand même de s’asseoir en face de lui, quitte à risquer de se faire disputer, autant le faire bien assise.

« Hem… Je… Je suis contente de voir que vous allez euh… Mieux. »

Elle ne savait pas exactement s’il allait vraiment bien, il devait toujours sentir quelques douleurs, mais il était conscient et en vie, c’était déjà pas mal vu ce qui était arrivé.

« On vous a transmis... mes excuses ? »
Revenir en haut Aller en bas
Calypso Tristelune
Deuxième Leader de l'Insurrection.
Calypso Tristelune


•Messages : 20
•Date d'inscription : 20/11/2011
•Localisation : Caelis
•Âge : 26

Journal personnel
•Description:
•Journal:
•Fiche Rp:

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeMer 11 Jan - 19:52

Un long bâillement. La jeune femme était encore très fatiguée du voyage. Surtout qu'elle avait porté un corps inanimé sur une bonne moitié du trajet, ce qui ne l'avait guère enchanté. Au moins, Calypso avait su rejoindre la capitale très vite, et sur le chemin, elle avait réussi à trouver un village qui avait pu soigner le garçon. Chimère.
La route avait été très, très longue, et heureusement qu'il n'y eu aucun combat à engager face à quelconque ennemi. Seulement, tout son corps en subissait les conséquences, et c'était peu de dire qu'elle n'était pas encore remise. Ce qui c'était passé là-bas, à Hérode, elle n'en avait rien dis à personne. Les questions avaient beau eu fuser, aussitôt qu'elle eu remis le garçon au soin des Insurgée, la jeune femme s'était tout simplement vautrée sur un lit, morte de fatigue. Et le matin était difficilement abordable. Néanmoins, elle était de retour à la Capitale, Isélion, et par conséquent, de retour aux affaires. Le réveil fut brutal, lorsque ses hommes les plus proches l'avait sorti du lit, pour lui demander ses directives et revenir à la charge concernant l'anecdote d'Hérode. Elle ne dit rien.

Car ça ne représentait que ça. Une anecdote, tout à fait banale. Il n'y avait rien à en tirer. Ni leçon, ni victoire, ni gloire, ni rien du tout. Ce jour n'avait été qu'une succession d'erreurs des deux leaders de l'Insurrection. Et c'était la personne la moins à même de gérer la situation qui les avait finalement sorti de ce mauvais pas. Songe...
Calypso espérait qu'elle avait pu s'en tirer sans trop de soucis. Loin d'elle l'idée que ses agissements puissent avoir une incidence négative sur le peuple qu'elle voulait protéger, et libérer.
Son comportement n'avait pas été des plus efficaces, aussi. Il fallait qu'elle corrige ça pour que jamais plus une telle situation ne puisse se reproduire. Là, les choses avaient tournées en sa faveur et celle du garçon, mais il n'aurait pas fallu grand-chose pour que l'Insurrection soit vite privée d'un ou deux de ses leaders, ce qui auraient été... préjudiciable. Et le mot est faible.

Réveillée depuis peu de temps, Calypso s'était rapidement empressée de prendre des nouvelles de son camarade. Peu de choses à se mettre sous la dents cependant, le jeune s'étant lui aussi réveillé le jour-même. La jeune femme voulait le voir mais il avait quitté sa "chambre", aux égouts. Néanmoins, un de ses hommes avait pu la renseigner, lui apprenant sa très probable présence au Chat Noir, auberge particulièrement appréciée des soldats du Roy. Heureusement, vu l'heure, ils devaient être en service.
Durant sa courte marche, car avec chance - et c'était sans doute pour cela que Chimère s'y était rendu - l'auberge n'était pas très loin, elle pensa à ce qu'elle allait pouvoir lui dire et lui raconter. Car même si sa présence avait été des plus essentielle pour le sortir du pétrin dans lequel il s'était fourré, la Seconde Leader gardait en mémoire son geste d'humeur ; lorsqu'elle avait renversé l'alcool sur la blessure. Mais elle se souvenait aussi de tout le reste, soit son comportement déplorable à ce moment, nullement digne du statut qu'elle avait. Cela avait failli leur coûter cher.

Elle poussa la porte, lentement, fit un signe de main au patron qu'elle connaissait relativement bien, et observa alors la pièce, dans l'idée de trouver le jeune garçon. Son regard balaya la salle, et rapidement elle le retrouva... Assis, face à une inco... Non ! Inconnu, pas du tout ! C'était la fameuse Songe.
Calypso avait vraiment du mal à y croire. Comme pour vérifier si elle ne rêvait pas, elle se passa une main sur les yeux. Elle était bien réelle, cette jeune femme qui les avait sauvé. Ou qui avait permis leur fuite. Ca revenait au même. L'Insurgée n'aurait pu oublier le visage d'une personne aussi serviable.
Son air étonné laissa place à son sourire amical habituel, celui qu'elle arborait chaque jour à chaque moment de sa vie depuis sa naissance ; alors elle se dirigea vers les deux jeunes gens. Ses premières paroles allèrent droit à leur sauveuse :


"Comme le monde est petit !"

Commença-t-elle, pour l'aborder. Puis elle reprit :

"Merci encore pour votre aide de l'autre jour."

Dit-elle, sourire franc aux lèvres. Enfin, elle tourna la tête vers le garçon, qu'elle trouvait plutôt bien remis. Assez pour une pinte de bière en tout cas. Alors, elle s'enquit de son état, avec une question des plus coutumières :

"Comment tu vas, toi ?"
Revenir en haut Aller en bas
Chimère Sombregivre
Troisième leader de l'Insurrection
Chimère Sombregivre


•Messages : 61
•Date d'inscription : 02/10/2011
•Localisation : Dans les rues, en galère ? Suspendu au sommet d'un monument ? A la recherche de Balphas, où à ta fenêtre ?
•Âge : 20 cycles. Peut être 21.

Journal personnel
•Description:
•Journal: ◊. L'écriture est quelque chose de mental. Tandis que jouer est une sensation essentiellement physique.
•Fiche Rp:

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeDim 1 Avr - 13:30

Agressé. C'était exactement la sensation que ressentait le garçon aux cheveux bruns, dans l'immédiat. Non pas une, mais deux conversations à suivre en même temps, alors que tout autour de lui se mouvait la pièce en une espèce de brouhaha infernal. Il n'en fit rien, mais forte était l'envie de faire cesser tout cela. Comment ? Il n'avait pas la moindre idée. En son sein grondait une colère violente, et ses entrailles chantaient déjà quelque ire mortelle. Son visage restait pour autant aussi impassible que d'usure. Les rides du lions déjà dessinées sur son faciès aussi dur que s'il n'avait jamais appris à sourire (ce qui en soi, n'était pas tout à fait faux, un poil excessif seulement), et cette cicatrice, vieille marque au fer rouge, juste en deçà de son oeil droit lui conférait un aspect assez peu engageant. Sans doute aurait-il pu être beau. En d'autres circonstances. La vie avait fait de lui une entité plus froide que les neiges de Kamerlan, plus incisif que les glaces de Volwoski, plus sombre que les ruelles dangereuses de la Splendide et plus triste (car, oui, au fond, la tristesse, si cachée qu'elle puisse être n'était pas absente pour autant) que ne pouvait l'être les hurlements du vent dans les couloirs de Feamos la Glorieuse. Ce n'était pas beauté qu'il dégageait, loin de là.

Il ferma le poing (qu'il avait sur la table) à s'en faire blanchir les jointures. En proie à une fureur interne qu'il ne saurait définir. Comme dévoré par un feu noir, avide, et brutal. Au fond de ses yeux dansaient mortellement Rage et... Haine..? Une forme de haine, oui peut être. Deux compagnes insaisissables, mais certainement pas positives. Associations de tempêtes sinistres dans les yeux d'un gamin bien jeune au fond, et à l'enfance volée. Il fut un temps ou un enfant grandissait encore au fond de l'adulte.


"Je peux savoir qui tu es ?" Lâcha-t-il sur un ton à la hauteur de la joute qui se donnait au fond de ses yeux dorés. Ce doré aussi froid que faux. Ce doré qui remplaçait un vieux vert espoir. Il s'adressait à la jeune femme aux cheveux d'un blond tirant sur le blanc, sur un mode dénué de quelque soupçon de galanterie ou de gentillesse. Il était rudesse, il était dureté, il était colère, il était tristesse, il était souffrance et il était haine. Pis encore, il était armé. Et dangereux. « Et toi, » continua-t-il, à l'égard de Calypso, « puisque tu me suis, tu pourrais m'expliquer ce que je fous ici ? »

Il n'avait rien perdu de sa hargne, de sa fureur. Son ton était tout sauf posé, et son visage trahissait sa colère, malgré ses traits déjà durs, sévères, acariâtres. Malgré cela, il était toujours déterminé à éclaircir le mystère brumeux autour de son retour en Isélion. Isélion cette ville presque femme à ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
https://caelis.forumgratuit.org
Songe Vaguebrume
Manant.
Songe Vaguebrume


•Messages : 8
•Date d'inscription : 09/11/2011
•Âge : 20 cycles

Journal personnel
•Description:
•Journal:
•Fiche Rp: https://caelis.forumgratuit.org/t55-songe-vaguebrume

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeDim 1 Avr - 21:36

Elle avait espéré qu'il ne lui en voudrait pas. Malgré tout elle s'était quand même attendue à ce que le jeune homme soit fâché de la situation dans laquelle elle l'avait mis en cherchant à intervenir, mais tout ce qu'elle avait pu imaginer était encore en deçà du ton agressif qu'elle obtint en réponse.

Elle ne savait pas vraiment si sa question signifiait qu'il l'avait complètement oubliée, elle et ce qui avait pu se passer sur le port, ou s'il s'intéressait un tant soit peu à savoir qui lui avait valu pareils ennuis. Elle put toutefois en déduire que personne ne lui avait rien expliqué depuis, ni ne lui avait présenté d'excuses en son nom. Il aurait donc été logique de le faire à présent, mais le ton employé lui en avait ôté toute envie. Qu'avait-elle à faire du pardon d’un garçon aussi désagréable ? Imitant son interlocuteur, elle se contenta d’une réponse brève et sèche.

« Songe, voyageuse. »

Voyageuse, voilà qui ne voulait pas dire grand chose, pas plus que vagabonde ou clocharde. Mais c’est ce qu’elle était devenue non ? Ou presque. Et si elle ne trouvait pas un moyen de remplir un peu ses poches c’est ce qu’elle serait vraiment.

Elle se radoucit toutefois un peu en pensant à l’état dans lequel il était lorsqu’elle l’avait quitté. Si ça n’excusait pas tout à fait son impolitesse et sa rudesse, ça justifiait au moins qu’il puisse ne pas être en très grande forme et très disposé à la conversation. Après tout il aurait pu beaucoup moins bien s’en remettre.

« J’ai voulu te retenir lors de ton combat sur le port et … C’est par ma faute que tu as été blessé, je te présente officiellement mes excuses. »

Ainsi c’était fait. Se tournant vers Calypso, elle reprit en croisant les bras.

« Je te laisse expliquer à Belle-Humeur comment il s’est retrouvé ici. »

Après l’accueil reçu elle aurait très bien pu partir et laisser en plan ce garçon bougon et son amie, cependant elle ne bougea pas d’un poil. Est-ce qu’elle voulait lui tenir tête ? Est-ce qu’elle était curieuse de pouvoir elle aussi entendre le récit de la jeune femme sur ce qui était arrivé après qu’elle les ait quittés ? Après tout elle ne savait rien d’eux, et elle n’avait aucune idée de la raison pour laquelle ils étaient venus ici à Isélion, ni ce qu’ils comptaient faire après… Elle ne savait même pas comment ils se connaissaient, ce qu’ils pouvaient bien avoir en commun… Bien sûr ce n’était en aucun cas ses affaires, mais elle n’était pas contre le fait d’en apprendre plus. C'était bien la curiosité qui l'avait tirée de chez elle après tout.

Peut-être aussi que cela faisait si longtemps qu’elle n’avait plus profité de la compagnie de personnes "connues" (ou du moins pas totalement inconnues) que même Belle-Humeur aurait pu faire l’affaire. Qu’elle souhaitait faire un peu durer sa rencontre avec les deux jeunes gens avant de sans doute les perdre totalement de vue.
Revenir en haut Aller en bas
Calypso Tristelune
Deuxième Leader de l'Insurrection.
Calypso Tristelune


•Messages : 20
•Date d'inscription : 20/11/2011
•Localisation : Caelis
•Âge : 26

Journal personnel
•Description:
•Journal:
•Fiche Rp:

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeMar 24 Avr - 22:01

En une phrase, Chimère venait de réduire à néan le peu de bonne humeur qu'avait Calypso. Elle aurait voulu lui en coller une, pour le ton sec, presque dédaigneux qu'il venait d'employer. Mais ce n'était pas son genre, même si c'était sûrement la présence d'autres personnes qui la dissuadait de le claquer plus qu'autre chose. En public, elle se montrait encore assez discrète, finalement.
La jeune femme préféra donc se taire, le temps pour Songe de répondre à la question du gamin - ce qu'il ne méritait pas. La pillule avait semblait-il du mal à passer pour elle aussi ; mais ça n'était remarquable qu'à quelques détails. En fait, Songe fut assez soft, contrairement à la Seconde Leader de l'Insurrection qui n'y alla pas par quatre chemin pour répondre à son camarade.

" Il était probablement tellement défoncé qu'il ne se souvient de rien... Tss. Je ne sais pas si tu te rends compte de ce que tu as failli faire, Chimère. J'aurais pu y rester aussi, à cause de tes conneries, et sans la jeune femme que tu vois là, tu serais sans doute mort, pauvre ahuri ! Alors n'emploi pas ce ton aussi désagréable envers elle ! "

Elle s'emportait peut être, mais elle n'avait pas oublié concernant ce jour. Certes, elle n'était pas exempt de tout reproche également, mais le fautif numéro un, dans l'histoire, c'était lui pour cette bagarre inutile qu'il avait provoqué.

" Et moi, j'ai dû te traîner jusqu'ici, à Isélion, alors que tu étais inconscient. Et échapper à des patrouilles avec un endormi dans les bras, c'est pas simple ! J'ai presque eu envie de te livrer à eux, pour te dire. "

Elle s'énervait bêtement, et elle le savait. Ça ne servait à rien. Quoiqu'elle dise. Calypso ne le connaissait pas beaucoup, mais suffisamment pour se faire une image un peu dépréciative du personnage - surtout avec l'histoire au port...
Et de peur qu'il lui réponde sur le même ton, elle se retira ; il lui fallait souffler un coup, boire un coup et faire en sorte de ne pas s'emporter à tort et à travers. C'était le genre à ne pas chercher, car elle avait beaucoup de répondant. Après tout, il en faut du caractère pour s'imposer dans une famille de douze enfants.

Elle se rendit au bar, tendue comme pas possible. Elle commanda donc un bon coktail pour se rafraîchir les idées, et posa les deux coudes sur le comptoir du barman, avant de prendre sa tête à deux mains.
Bien sûr, elle n'était pas sur le point d'exploser. Mais le caractère de Chimère lui gâchait clairement son début de journée, et elle n'appréciait pas vraiment...
Revenir en haut Aller en bas
Alfheim Heimdall
Capitaine Borrosen.
Alfheim Heimdall


•Messages : 110
•Date d'inscription : 09/10/2011
•Localisation : Caelicia
•Âge : 33

Journal personnel
•Description:
•Journal:
•Fiche Rp:

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeVen 27 Avr - 12:21

[Je m'incruste sur invitation de Chimère, ça ne dérange personne ?]

Alfheim était de bien mauvaise humeur aujourd'hui. Le fait de devoir faire exécuter ses propres hommes parce qu'il avait mis à l'épreuve l'honneur de Môsieur je-ne-sais-qui y était sûrement pour quelque chose. Bien qu'étant rarement avec eux, c'est un supplice de les tuer. Mais n'étant pas à Feamos, il ne pouvait se permettre des folies. Il était lassé de cette ville immonde, mais ne voulait pas retourner chez lui avant d'être tombé sur quelque chose de vraiment intéressant.

En attendant, il avait soif. Cette auberge allait sûrement l'aider. Son manteau recouvrait la totalité de son armure, les militaires de Borrosif n'étant pas les plus appréciés. De plus, il se méfiait beaucoup de ces tavernes miteuses, dans lesquelles traînait les pires canailles ainsi qu'un ramassis de criminels et d'alcooliques. Des rebelles pouvait aussi être présent.

Se frayant un chemin d'une main ferme jusqu'au comptoir, il commanda une bonne bière et patienta devant. Les rires gras et les grossièretés fusaient en tout sens tandis que certaines personne s'adonnaient à des chants obscènes. Si il était chez lui, il aurait mis au fer tout le monde. Une jolie jeune femme assez désemparée vint prendre une bière à côté de lui. La tête dans les mains, on aurait pu dire qu'elle maudissait quelqu'un. Bien triste tout ça. Alfheim tourna la tête en balayant la salle du regard et croisa des yeux jaunes menaçant et une autre jeune femme assise en face.

Il pris sa bière, s'avança vers la table, bouscula un ivrogne pour finalement s'asseoir à une table avoisinant à celle de l'homme aux yeux jaunes. Il ne fallait pas se faire remarquer mais celui qui était assis là ou il voulait aller à vite fait de dégager. En même temps, on ne discute en général pas qu'on voit la stature d'Alfheim. Oreilles tendues, bière levée, il écoutait la conversation de sa position. La première femme n'avait toujours pas bougée et avait l'air bien mal.

Ses hommes -ou ce qu'il en restait- n'était pas loin si il en avait besoin. L'Empereur de Borrosif leur demandait de mater illico presto cette rébellion sans leur en donner les moyens. Il reprit une bière et tourna ses deux yeux semblables à deux petits diamants, vers l'homme mécontent. Il avait l'air physiquement mal, et la il n'appréciait pas vraiment la compagnie de la demoiselle en face de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Chimère Sombregivre
Troisième leader de l'Insurrection
Chimère Sombregivre


•Messages : 61
•Date d'inscription : 02/10/2011
•Localisation : Dans les rues, en galère ? Suspendu au sommet d'un monument ? A la recherche de Balphas, où à ta fenêtre ?
•Âge : 20 cycles. Peut être 21.

Journal personnel
•Description:
•Journal: ◊. L'écriture est quelque chose de mental. Tandis que jouer est une sensation essentiellement physique.
•Fiche Rp:

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeSam 28 Avr - 15:47

Le poing, un instant plutôt sur le bloc de bois massif qui composait la table, était venu se glisser sous celle-ci, appuyé sur le genoux, mais toujours aussi fermement fermé.
Le garçon, prêt à s'insurger de ce nouveau surnom, tout sauf à son goût, n'en eut néanmoins pas le temps, bien vite frappé par une nouvelle pique. Défoncé, hein ? Même si c'était peut être vrai – il ne savait plus – cela restait le genre de remarque qu'il était assez dur à accuser. Sans doute la jeune femme lui pointait du doigt la vérité, et pour autant, il lui était douloureux de la voir, et ardu de l'accepter. Pourquoi se droguait-il, au fait ? Hormis cette dépendance ? Sans doute pour les vertus dopantes de la Balphas vous aurait-il répondu. D'une mauvaise-foi relative, cela dit.

Mais c'est en enchaînant que l'Insurgée provoqua réellement l'ire du gamin. Sciemment, son poing s'ouvrit, et glissa à ce couteau de chasse qu'il portait un peu en deçà du bassin, sur le flanc gauche. Sciemment, certes, mais dans une discrétion que ces deux là ne devaient certainement pas lui connaître. Ses yeux parlèrent pour lui, alors que Calypso continuait son discours moralisateur. Si un regard pouvait jeter du plomb, la jeune femme serait morte, percée de part en part, par de multiples projectiles.

La pauvre femme termina enfin son monologue, qui si relativement court en réalité, lui avait donné l'impression de durer une éternité. Le clochard à la boucle d'oreille d'or ne la quitta pas un instant du regard. Ce n'était pas une lueur de défi que l'on pouvait lire dans ses yeux, pas plus que d'adrénaline ou quoique ce soit de ce genre présent chez celui qui aime qu'on lui résiste. C'était un regard dénué d'autre puissance que celle de la haine, de la souffrance et celle du meurtre. Pas un regard humain. Le genre de danse qui se donnait dans les yeux d'un démon. Un véritable démon, dont l'ambre gelée qui teintait ses iris ne venait que renforcer cette impression.
Sa mâchoire s'était crispée alors qu'il écoutait presque passivement en extérieur. Sa peau, tirée par le mouvement de sa gueule laissait clairement discerner son ire, qui comme un vieux maquillage masquait son faciès. Son visage transpirait la colère autant qu'il était possible à un homme d'aimer une femme. Deux émotions antithétiques mais capable de revêtir une force similaire. Bien qu'en le cas présent, l'amour ai été complètement éclipsé depuis bien des années, et Sombregivre n'avait appris à carburer qu'à la fureur.

Tristelune préféra fuir plutôt que de l'affronter, et le brun se leva, sans pour autant aller à sa suite, il tira sa lame de sa gaine. Une vielle lame, élimée et rustique, qui avait appartenu à un adversaire, il y a des années. Un trophée de guerre, pris à un gamin s'étranglant dans son propre sang, du temps où il était encore un « Bâtard d'Isélion ».
Un manche grossier, en bois quelque peu délabré, une lame encore un peu brillante en dépit de la rouille, mais toujours mortelle, et sans doute rendue d'autant plus dangereuse que porteuse de bactérie désormais. Environ cinq pouces de long, à peu près deux de large. De quoi faire mal, somme toute.

Il avait déjà démontré à quel point il était impulsif. A quel point il était à même de blesser. A quel point il pouvait se montrer dangereux somme toute. Jamais, encore il n'avait montré sa précision.
L'air siffla, alors que le fer volait droit dans le dos de la Leader Insurgée. Et le verre se brisa. Ah, la mauvaise idée que de servir une pinte dans un récipient de verre ! Le barman comme la brune se retrouvèrent couvert de bière avant d'avoir pu dire ouf, tandis qu'explosait littéralement la chope. L'acier, dévié et ralentit, sembla se mouvoir sur son seul verbe, puisqu'il se planta à quelques pieds de leur table, à Songe et lui, au plafond.
Le brun ne se sentait plus de l'Insurrection, dans ce genre de moments là. A dire vrai, c'était presque s'il méprisait toute l'organisation rebelle. Et en un clin d'oeil lui revint la pensée de son père. Son père souriant, en parlant à sa mère de ce "Monsieur Delorengard", le très cher ami. Ce très cher ami qui n'avait rien fait pour empêcher le massacre de ses parents, et qui désormais était à la tête de tous ces essais insurrectionnels. La peste soit cette insurrection, tout juste capable de tuer, et immanquablement trop faible pour protéger.
Attention : ne me faite point dire ce que je n'ai dit, à savoir que le gamin ne s'impliquait pas là dedans. L'image que celui-ci peut avoir de lui est... relativement inexprimable car peut être un poil choquante. Passons.

Il fit fi de la douleur qui le prenait au bras et à la hanche – sans doute cette rixe qu'avaient évoqué les deus femmes – et désormais renseigné sur le pourquoi du comment il s'était retrouvé dans la capitale, il se propulsa d'un bond, jusqu'à atteindre la gaine de son arme. Profitant de l'élan, il envoya un violent coup de pied dans la table. Le bois bascula, et alla s'étaler par terre, vidant la boisson qu'il n'avait consommée sur le sol, par déjà trop sale.
L'acier se détacha du plafond, et il chuta lourdement, quoiqu'amortissant la suite d'une roulade. Sans plus un regard pour la suite – il avait répondu aux accusations de Calypso –, et glissant une main dans la poche intérieure de sa veste, Chimère se saisit d'une boulette de Balphas, qu'il cala entre ses dents, poussant la porte du Chat Noir.
Revenir en haut Aller en bas
https://caelis.forumgratuit.org
Songe Vaguebrume
Manant.
Songe Vaguebrume


•Messages : 8
•Date d'inscription : 09/11/2011
•Âge : 20 cycles

Journal personnel
•Description:
•Journal:
•Fiche Rp: https://caelis.forumgratuit.org/t55-songe-vaguebrume

De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitimeDim 29 Avr - 3:37

Des gens entraient, sortaient, passaient à côté de leur table… Parmi eux un Capitaine Borrosen, mais elle n’y prêta pas attention. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Elle n’avait jamais rien eu à se reprocher et ne craignait donc pas les autorités. Et puis il fallait avouer que son attention était en l’instant accaparée par le jeune homme face à elle. Déjà lorsqu’elle lui avait parlé, il lui avait semblé que « Belle-Humeur » réagissait très mal à ses propos, mais depuis que la jeune femme à ses côtés s’était mise à répondre et à lui lancer des reproches, elle l’avait vu changer à vue d’œil. Non de façon rassurante. Jamais encore elle n’avait vu de regard si haineux que celui qu’il lança à Calypso. Cette dernière ne sembla pas s’en préoccuper, puisqu’elle continua, et finit par quitter leur table.

Songe approuva l’initiative. Elle trouvait aussi qu’il valait mieux couper court à la discussion. Elle avait l’impression que sans ça le dénommé Chimère allait exploser, et il fallait avouer que la jeune femme non plus n’avait pas l’air de conserver facilement son calme. Elle ignorait toujours la relation qui liait les deux jeunes gens – bien drôle d’amitié si c’en était une – mais elle n’avait pas l’impression que leurs caractères soient facilement compatibles.
Croyant voir la situation s’apaiser, elle déchanta vite quand le jeune homme se releva et qu’elle vit étinceler un poignard dans sa main.


« Non ! »

Mais il n’écouta pas, il n’entendit sans doute même pas. Pas plus qu’elle n’eut le temps de l’arrêter, elle avait beau s’être levée d’un bond dès qu’elle eut réalisé ce qui se passait, c’était déjà inutile, le poignard venait de partir. Elle regarda impuissante la scène qui suivit, à la fois effrayée et soulagée qu’il n’y ait pas plus de dégâts. Elle avait vraiment cru qu’il était prêt à poignarder la jeune femme, et elle n’arrivait toujours pas à se persuader qu’il n’en était pas capable après avoir vu la rapidité de son geste. Elle sursauta au moment où le poignard revint dans leur direction pour finir sa trajectoire au plafond.

Heureusement qu’elle s’était levée pour essayer de le retenir peu avant, elle put se déporter lorsqu’il bondit en l’air, car sans cela elle aurait sûrement été touchée par la table lorsqu’il la renversa. Il n’avait pas eu le moindre regard dans sa direction pour s’assurer qu’elle n’était plus dans la trajectoire du meuble. Il se fichait donc bien de la blesser ou non avec son geste d’humeur ! Elle ne comprenait même pas comment il pouvait faire une telle acrobatie. Il n’y a pas si longtemps qu’elle l’avait vu couché, blessé et inconscient ! Elle était déjà surprise de le voir si bien remis, mais au point de bouger comme ça… son corps le supportait déjà ?

Elle le regarda passer devant elle et se diriger vers la porte. Alors c’était tout ? Il partait, comme ça ? C’était toujours mieux qu’une situation qui s’envenime et va plus loin mais … Elle ne pouvait pas s’empêchée d’être choquée par ce détachement. Blessée … ? Bah, si c’était ce qu’il voulait qu’il aille au Diable ! Elle ne comprenait même pas pourquoi elle s’attardait là-dessus, il lui avait assez montré son caractère exécrable, et même dangereux. Lui laissant le loisir de partir comme si de rien n’était, elle se rendit près du bar pour prendre des nouvelles de Calypso. Elle osait espérer que le verre n’avait blessé personne en éclatant, aussi bien la jeune femme que le barman ou les gens non loin d’eux.

« Est-ce que ça va … ? »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





De réveil et d'angoisses. Empty
MessageSujet: Re: De réveil et d'angoisses.   De réveil et d'angoisses. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
De réveil et d'angoisses.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Isidil, Mémoires d'un Souverain. :: Chroniques du Vieux Continent. :: Caelicia. :: Isélion la Splendide. :: Le Chat Noir.-
Sauter vers: