A la recherche d'Insurgés [Libre]

Après l'épisode précédent et ses rencontres désastreuses avec des gens forts étrange, j'étais enfin arrivé à la capitale: Isélion . Des gens de toutes classe sociales se baladaient dans les rues, mais mon but était bien sûr d'atteindre les ghettos et les quartiers les plus pauvres de Paris. Pour en voir un. Bien sûr, n'étant pas suicidaire, j'avais pris le soin de mettre un manteau qui recouvrait le blason de Borrosif ainsi que celui de mon destrier que je montait jusqu'à être arrivé.

Les rues et ruelles étaient pleines de monde aujourd'hui, ça avait bien changer depuis la dernière fois que j'était venue ici, ça faisait tellement longtemps ... Je rentrais donc dans cette auberge que j'avais fréquenté au début de ma carrière, mes premières années de services militaires ayant été faites ici. Le Chat Noir. Elle n'avait pas changée cette auberge. De jolies serveuse, des soldats ivres, de la bonne bière.

Après en avoir commander une, je vérifiais que mon cheval était bien attaché dehors vint m'asseoir seul à une table. Une personne en particulier m'intéressait, une tête déjà vu quelque part. On voyait bien qu'il était de Borrosif, un accent reconnaissable entre tous. Il m'avait l'air d'un certain rang, et j'était sûr de le connaître. Je n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Un soldat, complètement ivre, avait déclenché une bagarre. Quelle image donné par les troupes du Roy ... C'était vraiment misérable.

C'était le bon moment pour voir si l'homme allait réagir à cette bagarre.

Il fredonnait quelque chanson paillarde, qu'on chantait habituellement en mer. Malgré le froid qui régnait, d'après lui du moins, il avait pris soin de son apparence, comme à chaque fois. Ses cheveux brossés, et brillants. Sa peau matte était parfumée, et huilée afin de lustrer comme une armure au soleil. Il avait enfilé une chemise de satin bleue claire, et un grand pantalon de même matière et même couleur. Une simple ceinture en cuir de vachette venait serrer sa taille, et le bout de sa tunique prenait l'apparence d'une petite jupe, retombant sur quelques centimètres sur son pantalon.
Un sourire goguenard sur les lèvres, le maître es séduction se promenait dans les rues de la capitale, à la recherche de n'importe qui d'un peu intéressant pour rejoindre sa couche de ce soir. Pavanant ainsi, il se refusait à fermer les boutons de ses vêtements, au risque d'attraper un rhume (ou un rhum ?). Ne fallait-il pas souffrir pour être beau, mesdames et messieurs..?

Ses yeux avaient beau osciller comme un pendule il ne voyait personne de bien intéressant, et se souvint de la réputation de cette fameuse "Etoile de Caelis". L'envie le prit d'aller y faire un tour, et derechef son soldat, encore au repos acquiesça. Le garde-à-vous n'était plus très loin... !
Néanmoins, l'envie d'une bonne chope prévenait sur celle de bringuebaler sauvagement l'une des jolies donzelles toutes en étoile rien que pour lui. Aussi se dirigea-t-il d'abord vers le premier bar qu'il trouva. Sans doute aurait-il le loisir de demander son chemin au gérant, de plus. Parfait.

Quelle ne fut pas son erreur, lorsqu'il constata qu'avait la lieu affrontement entre des soldats tous plus mutinés les un que les autres. Mutinés et horriblement enlaidi par la guerre. Grand dieu, il plaignait leurs épouses, et par la même occasion se serait fait une joie de les consoler.
Mais, manifestement, là n'était pas le moment. Il pourrait bien demander une adresse ou deux plus tard. Dans l'immédiat, le fait était de calmer cette rixe, pour pouvoir boire sans risque d'être couvert de quelque liquide nauséabond qui viendrait gâcher son parfum.
Le fouet claqua, sauvagement, avant de se dresser à nouveau, et de redevenir dur, sur la nuque d'un des belligérants. Il zebra tant et si bien le cou de l'homme que celui-ci s'effondra dans un gémissement de douleur. L'autre n'eu pas plus le temps devenir voir un autre coup de fouet, qui vient lui frapper le nez, se cambrant de façon magistrale. Quand au nez de l'homme il saigna, et semblait encore plus desaxé qu'auparavant. Encore une fouet, Asbel dressa son fouet vers le ciel, et le fit frétiller un instant, avant de l'abattre, dur et vigoureux, sur une joue. Le choc envoya la tête du deuxième soldat sur le comptoir, et le bruit vint clairement explicité. Un instant, le marin crut l'avoir tué. Tant pis pour le Roy, tant mieux pour lui, sa femme ne serait que plus aisée à consoler.

-Ah ! Satanés soldats ! Sachez vous tenir, par instants, je vous en prie. Et vous messire barman, je vous saurais gré de m'offrir quelque plaisante boisson pour vous avoir débarrassé de toute cette marmaille désagréable.

Les rires partaient en tout sens, les coups aussi. Cette malheureuse bagarre n'en finissait pas, à croire qu'ils aimaient ça ces abrutis. Il est vrai que j'aurais du intervenir vu mon statut, c'est également mon devoir en temps normal. Mais je n'était pas sur ma terre et je n'appréciais guère la compagnie des troupes caliciennes, particulièrement quand elles sont ivres car elles peuvent se montrer forts désagréables. Heureusement que leurs visite en terre Borrosen se font rares. Ils sont bien occupés à d'autre choses dirait-on. Mais quand l'ont voit ces imbéciles dénués de cerveau s'entre-tuer au lieu de traquer les Insurgés qui leurs donnent du fil à retordre, on commence à douter de l'efficacité de l'armée calicienne. Buvant tranquillement dans mon coin, capuche sur la tête, j'observais avec une certaine consternation ce ridicule "combat". A vrai dire, j'aurais cru que seules les deux soldats qui ont déclenché la bagarre se seraient battus. Eh bien non. La stupidité générale régnait en maître, et tous ces ivrognes se sont jetés les uns sur les autres. Ils ont renversés les tables et les quelques clients tranquille ont détallés discrètement. Un homme s'est approché de moi une chaise en main, prêt à me la faire exploser sur la tête. Je ne réagis même pas car à peine l'avait-il levé d'un air menaçant qu'il s'effondra sur le sol, dans un éclat de verre brisé. Un autre soldat lui en avait fait cadeau en lui éclatant sur la tête avant de repartir dans le tas.

Soudain, un homme, plutôt beau et soigneux, stoppa la bagarre grâce à son fouet qui atterrissa sur les deux bagarreurs restants, ce qui les mit au sol.

-Ah ! Satanés soldats ! Sachez vous tenir, par instants, je vous en prie. Et vous messire barman, je vous saurais gré de m'offrir quelque plaisante boisson pour vous avoir débarrassé de toute cette marmaille désagréable.

Enfin quelqu'un qui ne prit pas longtemps à calmer tout ça. Après service rendu, il demanda son dû sous forme d'alcool. Je claque des doigts pour que le barman me reserve une autre bière, ce que le nouveau venu remarqua. Je l'observe tranquillement, capuche sur la tête, ce qui l'empêche de voir mes yeux. L'homme qui avait voulu me lancer la chaise en plein face toute à l'heure s'est relevé et se rue désormais vers moi. Je l'attrape au cou avec la main gauche et lui mets mon poing droit en plein visage. Il retombe avec bruit sur le sol. Facile de démonter un mec bourré, soldat ou pas. Je sors la lettre de mon supérieur me donnant l'autorisation de traquer les Insurgés avec mes troupes dans la capitale Calicienne. Il faudra que lui donne en main propre arrivé au château. C'est très poli ce language au Roy, je ne le connais pas de cette manière la moi. Quel lèche-cul vraiment. Il m'énerve, j'ai bien envie de le faire empoisonner par une prostituée. Mais sans lui, qui va me donner des autorisations aussi facilement ? M'enfin, je verrais ça en rentrant car j'ai pour le moment d'autres choses à faire. Je relève les yeux, cet homme m'intrigue, il a l'air de chercher quelque chose. C'est un Calicien, d'après l'accent. Par contre, je n'ai aucune idée de sa fonction. Peut-être est-ce un militaire ou un simple civil. Je me retourne pour voir le borrosen que je cherchais tout à l'heure. Apparemment, il a profité de la bagarre pour s'extirper discrètement. Un homme gémissait à mes pieds, ivre, et attirait un peu l'attention. Je lui écrasais discrètement le visage de mais chaussures pour qu'il se taise.

- Tu vas fermer ta gueule !

[HRP: J'ai fait de mon mieux.]